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L’@rating enflamme la Coface

La présentation hier des résultats 1999 de la Coface, en hausse de 10,2 % pour l’exercice, a permis de rendre compte de l’impact de sa nouvelle filiale de cotation en ligne des créances commerciales. Celle-ci représente désormais plus de la moitié de sa capitalisation boursière.

Introduit à 55 euros, le titre Coface est aujourd’hui coté à 137,6 euros et sa progression en dit long sur la frénésie qui semble attiser les marchés financiers dès lors qu’une activité en ligne se précise.
En même temps que ces résultats, l’assureur prévoit, à l’horizon 2002-2003, des recettes globales du groupe entre 100 et 400 millions d’euros (entre 650 millions et 2,60 milliards de francs), dont 315 millions pour la seule cotation en ligne.
Dès maintenant quelque 600 000 notes sont disponibles gratuitement sur le site Coface. En avril, le dispositif de l’@rating devrait être pleinement opérationnel vers les entreprises françaises, britanniques, autrichiennes, espagnoles, italiennes, celles de Hong-Kong et de Singapour, du Chili et de l’Argentine. Le déploiement progressif dans plus de 80 pays devrait suivre d’ici à la fin de l’année.
En mai, toutes les notes souscrites par une grande entreprise ou une institution financière pourront être suivies en temps réel.



Davantage de crédit pour le e-commerce



A terme, la Coface facturera à sa clientèle 13 euros par surveillance de société : en moyenne, chaque client devrait fournir une quarantaine de société. Autre source de revenus non négligeable, la “surveillance renseignée” (15 euros par note) et la “surveillance assurée” (130 euros) tireront profit de l’expérience cinquantenaire de l’assureur dans le domaine de l’assurance-exportation.
Les entreprises pourront ?” au choix ?” soit demander à se faire noter, il s’agira alors de “l’évaluation sollicitée “, induisant la fourniture par la société d’informations confidentielles auprès de la Coface, soit être notées d’office, c’est “l’évaluation non sollicitée”.
Accessible à toutes les entreprises, ce type de notation devrait apporter un crédit considérable à un e-commerce encore empreint de doutes sur la sécurité de ses transactions.
Pariant, à l’instar de nombreux analystes, sur le développement des “places de marché” déjà instaurées par les communautés professionnelles (“B to B”), l’assureur se proposera en outre et dans un futur proche, dassurer les transactions, tant des vendeurs que des acheteurs.

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La rédaction