Lancée aux États-Unis cet été, l’Apple Card est sans aucun doute l’un des produits les plus surprenants de l’année 2019. Cette carte de crédit offre de très nombreux avantages aux consommateurs américains habitués à l’endettement et aux taux d’intérêt, comme du cashback ou des remboursements simplifiés. Si ce modèle n’a pas grand chose à voir avec celui pratiqué en France, les fans d’Apple restent néanmoins impatients de transporter une carte en titane dans leur porte-monnaie.
Dans une interview aux Echos, Tim Cook mentionne les ambitions bancaires d’Apple à l’étranger. L’Apple Card pourrait arriver un jour en France si une banque française fait une proposition intéressante.
Apple et Goldman Sachs, une relation non-exclusive
« Nous n’avons pas l’intention de devenir une banque. » explique Tim Cook, ce qui rassurera les banques inquiètes de voir Apple demander une licence bancaire. « Aux États-Unis, nous travaillons avec Goldman Sachs. En France, il faut que nous trouvions une banque de détail qui soit particulièrement agile. Le monde n’a pas besoin d’une nouvelle carte de crédit. Il a besoin que l’on repense la carte de crédit » ajoute le patron d’Apple.
C’est la première fois que Tim Cook dissocie l’Apple Card de son partenaire Goldman Sachs. Si le géant californien et la célèbre banque semblaient liés jusqu’à aujourd’hui, Tim Cook ouvre la porte à de nouveaux partenariats pour lancer l’Apple Card dans d’autres marchés.
Une carte de crédit en France, vraiment ?
Comme nous vous l’indiquions fin mars, le modèle de l’Apple Card tel qu’il est conçu aux États-Unis est inapplicable en France. Nos fonctionnements bancaires sont si différents qu’Apple perdrait de l’argent en conservant son cashback et ne pourrait pas appliquer un système de remboursement avec taux d’intérêt de ce genre.
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Mais alors, à quoi ressemblerait une Apple Card française ? Apple a deux options, conserver le modèle de la carte de crédit (en réduisant le cashback et en proposant du paiement différé, comme American Express) ou adopter le modèle de la carte de débit (comme N26 ou Revolut). L’Apple Card deviendrait alors une simple carte de paiement… et pourrait perdre toutes ses petites particularités. À Apple de trouver un moyen d’intéresser le public européen, qui possède déjà de très nombreuses alternatives.
Source : Les Echos
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