- L’automobile à l’épreuve des cyber-voleurs
- L’intrusion, une simple formalité
- L’antidémarrage en échec
- Le Mouse-jacking, fléau silencieux
- L’attaque par relais
- Une technique imparable
- Casse-tête juridique
- Pénurie de solutions
Une fois dans l’habitacle se pose le problème du dispositif antidémarrage, obligatoire dans de nombreux pays, dont la France. Le plus souvent, le véhicule détecte la présence d’une puce RFID contenue dans la clé afin d’autoriser le démarrage. En cas de perte ou de panne de ladite clé, il faut obtenir auprès d’un concessionnaire un code à effectuer avant chaque démarrage. Mais là encore, la plupart des véhicules se montrent vulnérables à des attaques génériques qui sont (presque) à la portée du premier venu. En effet, on ne compte plus les boitiers, eux aussi vendus par une pléthore de boutiques en ligne, qui se connectent sur la prise diagnostic OBD-II et permettent en quelques secondes de déjouer l’antidémarrage de nombreux modèles ou de programmer des clés équipées de transpondeurs vierges et disponibles en vente libre sur des sites de « serrurerie automobile ». Cette technique a notamment été utilisée par une bande de voleurs dirigée par l’Anglais Alan Watkins, arrêté en 2012 pour une autre affaire, pour dérober plus de 120 voitures de luxe qui étaient ensuite revendues à Chypre avec des papiers maquillés. Autre variante, un peu plus technique : le vol à l’aide d’un ordinateur portable relié à la prise diagnostic, avec des logiciels spécialisés.
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