La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, va devoir composer avec un nouvel acteur : l’« Alliance pour la culture et pour le numérique ». Créée en mai dernier, celle-ci se réunit aujourd’hui, 12 novembre 2012, pour la première fois. Elle rassemble des représentants du monde de la culture (cinéma, audiovisuel, édition, musique, presse), des opérateurs télécoms et des fournisseurs de services en ligne.
Cette initiative veut aider à mener l’espace culturel français vers un « Acte II de l’Exception culturelle ». Elle vise à « instaurer un cadre contribuant au développement du marché légal numérique », à « pérenniser et légitimer le modèle français de financement de la création et des industries culturelles » et à « garantir la non-discrimination entre acteurs, en particulier français et étrangers ».
Positionnée comme un « think tank » (laboratoire d’idées) pour « faciliter l’expression des acteurs », cette alliance compte réunir ce jour, entre autres, Alain Augé, directeur général et membre du directoire du groupe Bayard ; Jean-Michel Counillon, secrétaire général du groupe TF1 ; Corinne Denis, présidente du Groupement des éditeurs de services en ligne (Geste) ; Michael Trabbia, directeur des affaires publiques de France Télécom-Orange ; Michael Dahan, président de Bookeen ; Xavier Filliol, fondateur et directeur des Editions de l’Octet ; Charles Cappart, fondateur et directeur général de Play TV.
A noter l’absence, à cette première réunion, de SFR, de Bouygues Telecom et de l’Union syndicale de la production audiovisuelle (Uspa), qui figuraient pourtant sur un précédent communiqué.
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