En attendant la France après Artech, Storage Telecom et Cril Telecom Software, c’est au tour de Kyriba d’entrer dans le microcosme des jeunes pousses françaises qui réussissent à lever plus de 10 millions d’euros.La start-up franco-américaine spécialisée dans la fourniture d’applications pour les institutions financières, séduit Global Retail Partners, American Express, Mangrove Capital Partners, et Bih (société d’investissement de Commerzbank) auprès desquels elle obtient 12 millions d’euros.La jeune pousse avait déjà reçu l’an dernier un apport de 4 millions d’euros de la part du fonds privé e.Capital, et de XRT, un spécialiste des flux de données financières coté au Second Marché. Sagement, Kyriba s’entoure aussi bien de partenaires financiers, que d’industriels.XRT lui apporte son expertise de base en matière de gestion des risques financiers, dès ses débuts en janvier 2000. Et participe aujourd’hui à ce nouveau tour par l’intermédiaire de Cerg Finance Benelux. Quant à la participation de la banque allemande Commerzbank, son premier client historique, elle est un ” gage de sérieux “.Nathaniel Fraiberger, PDG de Kyriba Corp se rappelle : ” Nous avons pris notre bâton de pèlerin et démarché nous-mêmes les investisseurs dans une approche pragmatique. Notre concept se veut neuf et pointu. Aussi avons-nous souhaité nous entourer de partenaires pouvant nous soutenir au-delà de ce simple tour de table tant financièrement, que commercialement “.Global Retail Partners, un capital-risqueur américain gérant une enveloppe de 290 millions d’euros aide la jeune pousse à boucler sa première levée de fonds : “Nous avons été séduits par l’équipe et par l’expertise de la société qui se classe parmi les “Must Have“, comme on dit dans le jargon du capital-risque.”” Kyriba développe une infrastructure applicative qui, pour nous, deviendra une killer app “, commente Yves Sisteron cofondateur de GRP. Leader du tour avec 4,8 millions d’euros, il emmène avec lui American Express. Mangrove Capital Partners, un fonds luxembourgeois dont le domaine de prédilection se concentre sur les start-up technologique en Europe apporte avant son soutien financier, son réseau relationnel.Par son implantation géographique, le capital-risqueur travaille régulièrement avec l’Allemagne, pays où Kyriba débute sa commercialisation (Kyriba devrait s’implanter dans l’Hexagone à moyen terme).Gerard Lopez, associé chez Mangrove Capital, et ancien responsable du pôle ” services financiers des banques ” chez Andersen avoue : ” Nous apportons notre relationnel. Ce qui sera très profitable à Kyriba. Faire accepter aux banques d’ouvrir leur réseau aux services bancaires de leurs concurrents ne va pas sans mal.”Et Nathaniel Fraiberger de conclure : ” Les grands comptes et les PME travaillent avec plusieurs banques. Aujourd’hui, celles-ci doivent proposer des services permettant à leurs clients de gérer leurs multiples comptes bancaires. Certaines sont plus matures et acceptent d’ouvrir leur système. “ Et ce sont, à n’en pas douter, celles qui ont tout compris à internet.
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