D’ici à quelques mois, le noyau Linux sera pourvu par défaut de capacités de virtualisation de systèmes pour exécuter plusieurs OS simultanément dans des machines virtuelles. Mais, contrairement aux attentes, le quasi inconnu KVM
(Kernel?”based Virtual Machine) pourrait devancer
le plus célèbre Xen.En effet, KVM est en cours d’intégration dans la prochaine version 2.6.20 du noyau. ‘ Ça ne retire rien à l’intérêt de Xen qui est déjà dans la distribution Fedora [distribution
communautaire et base de Red Hat Enterprise Linux, NDLR] et qui fonctionne, pondère Pascal Jacobi, de Red Hat France. Il se trouve que l’évolution technologique est rapide et que la virtualisation provoque
beaucoup d’intérêt. KVM est apparu et a emporté l’adhésion des développeurs noyau. ‘KVM, qui fonctionne avec des OS invités non modifiés, impose d’utiliser des processeurs x86 récents, équipés d’extensions pour faciliter la virtualisation :
VT chez Intel et AM?” V chez AMD.
Une complexité réduite
‘ Le module KVM a l’intérêt d’affecter très peu le noyau, son intégration demande peu de modifications, ce qui réduit la complexité et les risques d’instabilité. Xen requiert des modifications
bien plus importantes, explique Benoît des Ligneris, PDG de Révolution Linux, une société de services canadienne spécialisée dans la virtualisation Linux v?”server et VMware. Les tests que nous avons faits avec KVM montrent
une stabilité et une réelle facilité d’emploi. De plus, il existe des ponts entre KVM et les images VMware. ‘En effet, KVM est compatible avec les fichiers .vmx utilisés par VMware pour stocker les serveurs virtuels. KVM apporte un élément de plus au riche paysage de la virtualisation en environnement GNU/Linux, aux côtés de v?”server
et d’OpenVZ (virtualisation d’OS), de Xen et de KVM (virtualisation de systèmes), de VMware, et de nombreux autres projets.
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