Après avoir recruté des jeunes diplômés, nous orientons aujourd’hui notre recrutement en direction du middle-management.”V?”u pieu d’une petite société d’une centaine de personnes en regard des majors du secteur ?
Nibras El Fadel, directeur général France, Europe du Sud et pays francophones, de KSCL, sait pourtant que, en dépit du manque de notoriété de son entreprise, il a des atouts pour attirer les profils manquant à l’appel. A commencer par la réputation de ses clients, dont le plus important n’est autre que France Télécom Mobile (onze millions d’abonnés et le plus grand client du groupe KSCL). Un grand compte qui n’est que la partie visible de l’iceberg.
L’impulsion donnée en direction de projets davantage orientés vers le marketing et la stratégie (suivis de la fraude, de l’attrition, du risque, du datamining, de la gestion de la relation client, de la gestion de la documentation, etc. ) ouvre de nouvelles perspectives. “Aujourd’hui, la facturation représente 70 % des ventes, mais l’objectif est de passer en dessous du seuil des 50 % d’ici à deux ans. Nous nous orientons de plus en plus vers des technologies de type internet, e-commerce, accès aux services et programmes via le portable mobile. Compte tenu de la taille de l’entreprise, du secteur et des clients, c’est l’aventure assurée. “
Et si ce directeur général enthousiaste définit sa société comme une start up, il n’en demeure pas moins que la petite structure offre des opportunités de mobilité internationale. “ Inexistante il y a deux ou trois ans, celle-ci se développe de plus en plus afin d’apporter la palette de compétences la plus adéquate au besoin. Ce qui permet une offre en interne, facteur de motivation et d’évolution de carrière. “
Cette mobilité des collaborateurs peut s’affirmer dès le recrutement, puisque KSCL France recrute parfois directement pour le compte du groupe. Parallèlement, la mobilité interne s’est réorganisée en différentes filières pour permettre aux collaborateurs d’évoluer vers des fonctions d’expertise, d’architecture ou de management. Toutefois, face aux perspectives offertes, les exigences sont à la hauteur. “Nous attendons un très grand niveau de compétences et de rentabilité, mais aussi une réelle capacité d’adaptation, de flexibilité et d’ouverture pour intégrer une équipe de petite taille“, explique Nibras El Fadel.
Des compétences qui doivent se compléter, pour les futurs chefs, d’un véritable leadership afin d’être un relais d’information, et tout à la fois, de créer un esprit d’appartenance auprès des équipes (30 % des collaborateurs travaillent sur sites clients). Des facteurs qui peuvent expliquer le faible turnover. A moins que ce ne soit, comme l’affirme le directeur général de KSCL, “ la qualité des relations internes ” ou “l’attention portée à fournir des bonnes conditions de travail, qui correspondent à la sensibilité et à l’héritage familial du groupe”.
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