KPNQwest, filiale des opérateurs néerlandais KPN et américain Qwest, était jusqu’à présent plutôt orienté grandes entreprises et grands comptes. Aujourd’hui, la société déploie en Europe un ambitieux réseau de fibre optique et souhaite, en France, élargir sa cible au segment des entreprises de cent à cinq cents salariés. L’offre qu’elle propose, Firstlink, consiste en un accès internet par liaisons louées symétriques, de 64 Kbit/s à 2 Mbit/s. Les fournisseurs de liaisons sont évidemment France Télécom, et – lorsque c’est possible – des opérateurs alternatifs comme Completel ou Colt.
Des prix variables selon la distance
L’accès est panaché de services divers : vingt-cinq adresses de courrier électronique, inscription et gestion de noms de domaines, gestion du routeur (Cisco), hébergement de site web, etc. En option sont proposés le “dual homing” – qui permet une connexion à KPNQwest par deux points d’accès – et un pare-feu centralisé. Les prix varient selon la distance jusqu’au point de présence de l’opérateur : au-delà de quinze kilomètres, la facturation s’établit sur mesure. La liaison 64 Kbit/s est, par exemple, facturée de 3 250 francs ht – moins de cinq kilomètres jusqu’au point de présence de l’opérateur – à 3 750 francs ht par mois – entre cinq et quinze kilomètres.L’ADSL ne figurera pas dans l’immédiat au catalogue de l’opérateur. KPNQwest juge en effet l’offre de revente Turbo DSL de France Télécom insatisfaisante. “On attend plutôt ce que proposeront les autres opérateurs “, explique Guy Link, directeur de la communication. Des offres évidemment suspendues à l’avancée du dégroupage, un processus auquel KPNQwest a lui-même renoncé partout en Europe.
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