Pour France Télécom, il s’agit d’un sérieux camouflet. L’opérateur français avait annoncé en octobre son intention de prendre le contrôle de plus de 70 % de l’opérateur mobile allemand E-Plus.
Mais, pour que l’opération soit finalisée, il fallait que Bellsouth, détenteur de 22,5 % du capital, n’exerce pas son droit de préemption.
L’américain ne s’en est pas privé et a préféré l’offre du néerlandais KPN, pourtant d’un montant équivalent (60 milliards de francs). Bellsouth a obtenu un contrôle partagé d’E-Plus. France Télécom, lui, avait déclaré vouloir conserver Bellsouth comme partenaire. Ce dernier, visiblement, n’avait cure de cette proposition.
France Télécom, qui pensait prendre pied sur le marché allemand grâce à cette acquisition, doit repartir à zéro outre-Rhin. Alors même quil vient de voir son nouvel ennemi Deutsche Telekom investir son propre marché avec le rachat de Siris, le numéro 3 français des télécoms, pour 5 milliards de francs…
Le français a pris note dans un communiqué de ce sérieux revers. On ne sait pas exactement ce qui a fait pencher la balance en faveur de KPN.
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