La société de conseil KMPG Consulting Inc. (KCI) vient de signer la lettre d’intention pour l’acquisition des activités du réseau mondial de Business Consulting, la branche conseil du groupe Andersen. Cet accord concernerait le rachat de vingt-trois entités indépendantes d’Andersen au niveau mondial, pour la somme de 284 millions de dollars.Ces entités représenteraient à elles seules 1,4 milliard de dollars d’honoraires dans le monde. Quant à la société KCI ?” qui n’a rien à voir avec KPMG Consulting, filiale de KPMG SA ?”, elle pèse à ce jour près de 3 milliards de dollars. Elle est cotée en Bourse depuis 2001 et, par conséquent, séparée des activités d’audit du groupe KPMG.“Avec cette fusion, le nouveau groupe prendrait une valeur de 5 milliards de dollars, avec une taille critique de vingt mille personnes “, précise Olivier Chatin, responsable de l’activité conseil stratégique et opérationnel Business Consulting d’Andersen France. Avant d’ajouter, confiant : “Les principaux pays concernés signeront cette lettre. Nous voulons créer un réseau global (Etats-Unis, Europe, Asie-Pacifique), et la France devrait, dans cette optique, jouer un rôle moteur au niveau européen. “
Un éventail de prestations considérablement élargi
Encore faudra-t-il que l’entité française Business Consulting devienne KPMG France. Car KCI n’y a pas d’activités à proprement parler aujourd’hui. “Il ne s’agira donc pas de fusion. Nous deviendrons le bras de KCI sur l’Hexagone”, précise Olivier Chatin.Avec cette acquisition, l’éventail des prestations du futur KCI s’élargira considérablement. L’entité Business Consulting avait déjà doublé sa taille l’an dernier (en fin 2001) en récupérant les forces vives du cabinet de conseil PWC Management. Elle s’était ainsi renforcée dans les solutions de transformation de l’entreprise et du système d’information. “Avec les entités Business Consulting, KCI offrira des services de haut de gamme autour des solutions de progiciels de gestion intégrés, de gestion de la chaîne logistique et de relation client, liées à la stratégie des entreprises ?” gestions des performances, commerciale et du marketing. Et ce pour les domaines de la banque, de la finance et de l’assurance, pour le secteur public, l’industrie et les télécoms”, ajoute Alain Richemond, directeur des études économiques de Business Consulting.
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