Fondée par des anciens de RSA Security et de la DCSSI (Direction centrale de la sécurité des systèmes d’information), avec l’appui de la Caisse des dépôts et de l’Anvar, Kotio a facilement obtenu son statut d’autorité de certification. Une activité de tiers de confiance que la société utilise essentiellement pour ses propres besoins : elle propose une gamme de services basés sur la signature électronique conférant une valeur de preuve légale aux documents numériques.Premier composant de la gamme, Kotio Mail est un service d’envoi d’e-mails signés en recommandé. Il ne fonctionne pour l’instant que sous forme de webmail : l’expéditeur (déjà muni de sa clé privée et de son certificat de niveau 2 ou 3, obtenu lors de son inscription) envoie son message, avec ou sans pièce jointe, depuis le site de Kotio. L’envoi est horodaté et l’e-mail signé de manière transparente, puis archivé. Le destinataire reçoit un lien le renvoyant vers le site pour y lire le message. Sa réception et sa lecture sont aussi horodatées, et un accusé de réception est envoyé. Une intégration avec Outlook est, heureusement, prévue pour bientôt.Kotio Stamper permet, quant à lui, d’apposer un “cachet électronique” (signature et horodatage) à tout document (texte, audiovisuel…), notamment pour établir sa propriété intellectuelle.
Un archivage adapté aux petites structures
Enfin, Kotio SecureBox consiste en un service d’archivage en ligne pour des documents signés et n’importe quel fichier informatique. Avec un stockage minimal de 10 Mo, il semble plus adapté aux petites structures face à des solutions comme celle de CDC Zantaz, qui démarre à 1 000 e par mois. Les documents sont conservés pendant deux ans après la fin de l’abonnement aux services. Un autre système, Kotio WebSigning, verra le jour cet été : installé sur des serveurs HTTP, il permettra de signer des formulaires web, notamment des transactions.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.