Il n’y a pas trente-six solutions quand on voyage à l’étranger et ne veut pas se ruiner en roaming. On coupe les donnée sur son téléphone et dit au revoir à ses habitudes et services si pratiques. On souscrit à une formule proposée par son opérateur nationale et garde un œil sur le compteur car les prix grimpent vite une fois le package utilisé. De toute façon, cette offre est généralement assez onéreuse. Ou alors on se précipite chez un opérateur local pour acheter une carte Sim – en espérant qu’elle s’active.
Une carte Sim sur la carte Sim
Il y a désormais une autre voie, si votre téléphone est débloqué, qui pourrait être plus pratique : KnowRoaming. C’est une société canadienne, éponyme, qui la propose. Cette solution « miracle » prend la forme d’un sticker – vendu 29,99 dollars – qu’on colle à sa carte SIM habituelle. Cet autocollant restera inopérant jusqu’à ce que vous vous rendiez dans un des 55 pays (pour 197 reconnus dans le monde) où KnowRoaming a passé un partenariat avec un opérateur local. Dès lors, la carte SIM autocollante s’active et vous connecte au réseau du pays en question.
Pour autant, grâce à une option, vous pouvez continuer à recevoir les appels qui sont destinés à votre numéro principal d’origine, afin de ne pas être coupé de votre base arrière. Mieux encore, ce numéro de téléphone s’affiche quand vous appelez.
Faire des économies?
Evidemment le service n’est pas gratuit et est pour l’instant limité à la 3G. Il est ainsi possible d’avoir un accès data illimité pour 7,99 dollars par jour, quelque soit le pays visité. Si on prend l’exemple des Etats-Unis, l’offre est alléchante puisque le Mégaoctet (et non la journée sans limite de consommation) est à 13,31 euros chez Orange, 7 euros chez SFR, 0,75 euro chez Free Mobile et 0,24 euro chez Bouygues Telecom.
Il est également possible de fonctionner sur un principe de prépaiement. On crédite alors son compte KnowRoaming via sa carte bleue, depuis une application dédiée à la gestion de son compte et au suivi de sa consommation sur son smartphone sous Android, iOS, Windows Phone ou même BlackBerry.
La bonne nouvelle est que la société canadienne a négocié des baisses de tarifs sur le coût du roaming et de la voix, allant jusqu’à 85% des taux appliqués normalement. Le PDG de KnowRoaming explique ce tour de force en disant : « Nous ne dérobons aucun revenu, au contraire nous en générons de nouveaux pour ces réseaux ». Autrement dit, il vaut mieux des utilisateurs qui consomment des données moins chères que pas d’utilisateurs et donc pas de revenus.
Reste maintenant à espérer que le service fonctionne bien et que les réseaux locaux soient suffisamment performants pour valoir la dépense…
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Sources :
KnowRoaming via TechInAsia
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