- Prise en main sans manette : une après-midi avec Kinect
- Kinect Adventures et Kinect Joy Ride
- Kinect Sports (beach-volley, bowling, ping-pong, 200 m)
- Kinectimals et Dance Central
- Un premier bilan avant le lancement
La présentation continue avec le très attendu Kinect Sports, et une partie de beach-volley qu’il nous tarde de comparer à Sports Champions, sur PlayStation 3. Première conclusion : il faut sensiblement anticiper sur chaque geste mais, dans l’ensemble, le jeu répond bien et tolère des mouvements assez différents. Il faut réellement sauter pour lancer un smash. En revanche, pour une raison qui nous a échappé, il est impossible de frapper avec force, même en se déboîtant l’épaule.
L’épreuve de bowling le confirme. En fait, Kinect repère très bien l’ensemble de votre corps, à l’exception de quelques détails comme les doigts, mais ne semble pas capable de restituer la force d’un mouvement. A cela, une explication simple : contrairement à la Wii et au Move de la PS3, il n’intègre pas d’accéléromètres. Le jeu de bowling n’en est pas moins amusant, d’autant qu’il est plus joli que sur Wii, et propose quelques gimmicks rigolos, comme la possibilité d’envoyer sa boule sur la piste d’à côté ou de briser le parquet.
Le ping-pong bluffant
Nous enchaînons avec l’épreuve de tennis de table. Le petit frère du tennis a beau se traîner une réputation de sport simple et convivial, en jeu vidéo, il est l’un des plus complexes à retranscrire ! Nous avions été bluffés par la réactivité et par la précision du minijeu de ping-pong du PlayStation Move, celui de Kinect nous a également soufflés, mais pour d’autres raisons.
En fait, grâce au capteur de distance, la console situe très précisément le joueur dans l’espace. Du coup, il faut faire un réel effort de placement pour bien frapper la balle. Finis les jeux que l’on manie debout mais statique, là, c’est votre jeu de jambe qui permettra de rattraper les amortis ou de défendre de loin. On se surprend à bondir vers l’avant pour smasher, ou vraiment faire un pas de côté pour armer un coup droit. Grisant.
L’épreuve gère également les effets et le placement de la balle, quoique avec une précision relative. Dommage que les smashs soient automatiques (impossible de placer une petite amortie vicieuse) ! Pour le reste, l’immersion est impressionnante. Ne manque plus qu’un effet 3D – pour se représenter la balle virtuelle dans le salon – et un ordinateur qui évite d’humilier un journaliste innocent en lui mettant 6 points d’affilée pour le battre 11-9, et Pong aura son illustre descendant !
Enfin, l’épreuve du 200 mètres, en course simple, montre très nettement ce qu’apporte Kinect par rapport à la Wii. Non seulement on y bat des deux bras, mais des deux jambes aussi. L’avantage n’est pas seulement technologique. Voilà surtout l’occasion de transpirer deux fois plus, de parfumer votre salon aux essences de poils d’aisselles, et bien sûr d’entamer une nouvelle amitié fusionnelle avec vos voisins du dessous.
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