Une photo de Kim Jong-Un fait polémique. Elle montre l’héritier de la dynastie communiste nord-coréenne lors d’une réunion de hauts conseillers de défense et de sécurité, vraisemblablement consacrée à la préparation d’un essai nucléaire avec, près de lui, un smartphone difficilement identifiable.
Il n’en a pas fallu plus pour déclencher une polémique politico-technologique. La question étant de savoir si le dirigeant nord-coréen était devenu client d’une entreprise américaine ou sud-coréenne, deux ennemis du pays.
La presse sud-coréenne s’est emparée de l’affaire pour spéculer sur la marque du smartphone. Si les uns penchent pour un iPhone, d’autres voient clairement un Galaxy. Une troisième voie s’est ouverte avec ceux qui pensent qu’il s’agit d’un appareil du taiwanais HTC.
Le “renseignement” sud-coréen s’en mêle
Le doute s’est aussi emparé des fabricants. Avant même d’être cité, Samsung a fait une déclaration : « Ce n’est pas un téléphone Samsung », a déclaré à l’AFP une porte-parole de Samsung, suggérant un HTC. Une information que confirment les services de renseignement sud-coréen. De son côté, HTC n’a pas voulu confirmer l’information. Il s’est contenté de rappeler son « soutien de tous les consommateurs ». Apple n’a fait aucun commentaire.
Au-delà de la marque, c’est l’utilisation même d’un smartphone qui pose problème au vu de la « législation » nord-coréenne. Les Nord-Coréens vivent dans l’un des pays les plus isolés et censurés au monde.
L’accès à Internet est interdit sauf pour quelques centaines de personnes. Quat aux téléphone, un million de personnes sont abonnées à un service de téléphonie mobile, mais n’ont pas le droit de passer des appels à l’étranger.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.