Kim Dotcom, un leader politique ? Et pourquoi pas, se dit le sulfureux entrepreneur du web, qui est toujours sous le coup d’une extradition vers les Etats-Unis. Un magazine néo-zélandais a vendu la mèche il y a quelques jours, voyant Kim Dotcom déjà comme candidat potentiel au poste de Premier ministre.
My embryonic NZ political plans leaked by whistleblower. Still looking for partners. Not ready yet 🙂 pic.twitter.com/azpTQm98kJ
— Kim Dotcom (@KimDotcom) August 31, 2013
Auprès du site TorrentFreak, Kim Dotcom rectifie le tir. Oui, il songe à créer un parti politique, mais non, il ne sera pas candidat au poste de Premier ministre. « Je ne suis pas un citoyen néo-zélandais et par conséquent je ne peux pas être élu au parlement, mais je peux devenir président d’un nouveau parti », explique-t-il. Pour l’instant le projet est encore embryonnaire, mais le créateur de MegaUpload s’est fixé comme objectif la participation aux élections parlementaires de novembre 2014. La feuille de route est déjà définie : le 20 janvier 2014, l’informaticien va lancer le site web du parti en question, avec à la question un vrai programme et de vrais candidats. Cette date n’est pas choisie au hasard. Elle correspond à l’anniversaire de la perquisition policière, subie le 20 janvier 2012.
The party website with information about our vision & candidates will launch with another BIG event on Jan 20, 2014. Second raid anniversary
— Kim Dotcom (@KimDotcom) September 1, 2013
Mais quelles sont les idées politiques de Kim Dotcom ? Son programme, dont il assure avoir déjà rédigé une ébauche, tournera surtout autour de l’Internet, évidemment. « Je peux aider à transformer la Nouvelle-Zélande en un acteur important de l’économie numérique. Quelqu’un doit guider la Nouvelle Zélande vers le futur. Malheureusement, le gouvernement actuel ne sait pas à quoi ressemble le futur », explique-t-il.
Le Premier ministre actuel, John Key, a balayé ce projet d’un revers de main. « C’est comme d’habitude avec ce mec. Il veut rester ici et se bat contre son extradition. Il a de très bons agents de relations publiques. Voyons voir ce qu’il va passer », a commenté le chef de gouvernement, dans les colonnes du journal New Zealand Hearld. Réponse de Kim Dotcom sur Twitter : « Je n’ai pas d’agents de relation publique. Je suis tout simplement moi-même. Vous devriez essayer, M. Key ». Bon, question répartie, il y a encore un peu de boulot…
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