Nouveau rebondissement dans l’affaire Megaupload. Un juge néo-zélandais a estimé que Kim Dotcom pourra consulter les preuves que le FBI a contre lui. Cela en prévision de son audition qui, en mars 2013, devra statuer si oui ou non le patron de Megaupload pourra être extradé vers les Etats-Unis. Pour la défense de Kim Dotcom, c’est une nouvelle victoire : le raid sur la villa et la saisie des preuves sur place avaient déjà été jugées illégaux par la justice néo-zélandaise fin juin.
Cette nouvelle déconvenue pour les autorités américaines va sans doute compliquer encore un peu l’extradition du présumé pirate en facilitant sa défense. « Ne pas livrer ces preuves donnerait aux Etats-Unis un avantage significatif sur Dotcom à l’audience », a indiqué la juge Winkelmann, dans des propos rapportés par Reuters. Elle a par ailleurs révélé que le document américain demandant l’extradition de Kim Dotcom n’était pas conforme à la loi néo-zélandaise.
« Retenez ça : l’affaire Megaupload va entrer dans l’histoire d’une façon que vous n’imaginez pas encore. Quel foutoir. Bienvenue au spectacle ! », a notamment commenté Kim Dotcom sur Twitter après la décision du juge.
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