« Il n’y a pas de conspiration » contre Kim Dotcom, déclarait récemment John Key, premier ministre néo zélandais. Au vu des dernières révélations faites par The New Zealand Herald, le fondateur de Megaupload a beau jeu de clamer le contraire.
Intervention des services secrets
En effet, le quotidien des antipodes indique le Security Intelligence Service, une branche des services néozélandais, aurait demandé au service de l’immigration néo zélandais de bloquer l’instruction du dossier de demande de résidence de Kim Dotcom, qui vivait alors à Hong Kong, une fois qu’il aurait appris que Kim Dotcom était l’objet d’une enquête du FBI pour piratage en ligne.
Puis, à quelques jours de la date butoir que s’était fixé Kim Dotcom avant de dresser une demande à un autre pays, l’administration de Nouvelle Zélande avait débloqué le dossier et accepté – le 31 octobre, un dimanche – d’accorder le droit de résidence à Kim Dotcom.
La Suisse, l’autre choix de Kim Dotcom
Face à la lenteur de la procédure, Kim Dotcom avait choisi le 1er novembre comme date butoir. Après cette date sa famille et lui aurait déménagé en Suisse ou serait resté à Hong Kong. « La Suisse n’aurait certainement pas envoyé de forces spéciales armées, d’hélicoptère et de chiens après un résident qui n’avait aucun passé violent. Et il ne se serait pas embêté à faire appel à une agence de service secret pour tenir informer les Etats-Unis », a déclaré le fondateur de Mega au New Zealand Herald.
Did we get New Zealand residency because the U.S. govt preferred its extradition laws & cozy politics over Hong Kong? #Scandal
— Kim Dotcom (@KimDotcom) 24 mars 2013
Toujours sous le coup d’une procédure d’extradition, repoussée à plusieurs reprises, Kim Dotcom s’interroge désormais sur les atermoiements puis l’empressement de la Nouvelle Zélande d’accepter sa demande. Il s’interroge sur Twitter : « Avons-nous obtenu le droit de résidence en Nouvelle Zélande parce que le gouvernement américain avait une préférence pour ses lois sur l’extradition et ses politiciens complaisants par rapport à Hong Kong ? ».
D’abord repoussée à mars 2013, la procédure d’extradition qui vise Kim Dotcom devrait être examinée par la justice néozélandaise en août prochain, soit presque 20 mois après son arrestation et la fermeture de Megaupload.
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