L’ ” application qui tue “, c’est ce que recherchent tous les créateurs de nouveaux systèmes informatiques, celle qui assurera le succès radical de leur système.Comme au Loto, ceux qui aimeraient bien se doter de la killer application sont bien plus nombreux que ceux qui la décrochent, et comme au PMU, s’il est possible d’arriver rationnellement à un résultat, il y a aussi dans cette quête une part d’inattendu et de chance.Exemples :- Le premier tableur, Visicalc, a constitué une véritable innovation et une révélation pour tous ceux qui l’ont vu naître. Il a permis à l’Apple II de se présenter aussi comme une machine à potentiel professionnel, même si son profil d’origine était celui d’un ordinateur de jeu, d’éducation et d’initiation à la programmation.- La suite d’applications Lotus 1-2-3, composée d’un traitement de texte, d’un tableur, et d’un grapheur, a été la killer application qui, en complément du prestige de la marque IBM auprès des professionnels, a permis à l’ IBM PC de s’imposer durablement comme micro-ordinateur d’entreprise.- La PAO (Publication assistée par ordinateur) a été la killer application qui a permis au Macintosh d’Apple de s’imposer dans les secteurs professionnels de l’édition et de la création graphique et dy perdurer depuis plus de 15 ans.- Plus près de nous et dans un cadre plus global, le courrier électronique et le Web sont les killer applications qui ont permis à Internet de connaître un formidable essor.
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