En cinq ans d’existence, un milliard de dollars a été levé, avec plus de 6,3 millions de contributeurs pour 63 000 projets. Pour continuer à croître, l’équipe de la start-up new-yorkaise ouvre davantage les vannes et synthétise désormais les conditions à remplir par les porteurs de projets en trois grands points:
1. Création de valeur à partager avec les autres
2. Honnêteté et clarté de présentation
3. Pas de levée de fonds pour les organismes de charité, pas de compensation financière et pas d’article interdit
Autre grande nouveauté : la fin de la validation manuelle qui sera remplacée par l’utilisation d’un algorithme avec la fonction « Launch Now ». Un projet pourra donc voir le jour sans modération préalable. C’est un grand pas vers un modèle plus libéral qui fait le succès d’Indiegogo, principal concurrent. Les projets concernant du matériel pourront par ailleurs proposer comme récompense plusieurs exemplaires d’un produit, ce qui pourrait bien – à terme – faire ressembler Kickstarter à une boutique en ligne.
Devant cette politique de croissance, certains membres de la première heure pourraient regretter la direction prise par les dirigeants de la plateforme. Alors que l’affaire concernant Oculus VR avait fait redescendre certains donateurs sur terre, la question de la fiabilité se pose également. En mai dernier, après le dépôt d’une plainte, le procureur de l’Etat de Washington a poursuivi les responsables d’un projet n’ayant jamais vu le jour, alors que les « backers » n’avaient pas été remboursés. Malgré tout, la politique reste la même: ne pas s’impliquer en cas de litige. Pour rassurer tout le monde, l’équipe indique assurer que les «équipes de modération travaillent tous les jours pour s’assurer que tout le monde suit les règles ». Il va falloir leur faire confiance…
À lire aussi : PonoMusic : Neil Young récolte 6,2 millions de dollars sur Kickstarter (16/04/14)
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
