Pas facile de repérer le bon. Perdus dans les gros catalogues papier de stages des organismes de formation, candidats et DRH n’ont souvent aucune visibilité sur les opportunités offertes sur ce marché opaque, où se côtoient
quelques gros acteurs et une myriade de petites structures, parfois peu connues, voire peu sérieuses.Pour pallier ce problème, Keljob, le moteur de recherche d’emploi sur internet créé en 2000, vient de racheter A3formation, un autre moteur de recherche, mais ?”uvrant exclusivement dans le domaine de la formation. Ce
dernier recense, après un an d’existence, plus de 150 000 stages délivrés par 750 organismes.
Un rachat sur fond de réforme de la formation professionnelle
Désormais, il suffit aux candidats et aux DRH de se connecter au site A3formation.com ou, maintenant, à Keljob.com et d’entrer un mot-clé ?” ‘ informatique ‘, par exemple ?” pour accéder à un
catalogue en ligne. En cliquant sur l’une des formations proposées, ils sont orientés vers les sites des instituts répertoriés pour récolter des informations sur les programmes, la durée des sessions et les prix.Un service qui tombe à pic : en octroyant à chaque salarié un droit individuel à la formation (vingt heures par an, cumulables sur six ans), la nouvelle réforme de l’Etat ?” qui promeut l’apprentissage
‘ tout au long de la vie ‘ ?” devrait avoir pour effet d’inciter les salariés à s’impliquer davantage dans le choix de leur formation. En clair, les collaborateurs devront soit accepter les
propositions de leur DRH, soit prendre les devants et être en mesure de lui soumettre leur propre sélection de stages.Cette nouvelle donne n’a pas échappé à A3formation. Pour Eric Barnet, l’un de ses fondateurs, ce rachat est une formidable opportunité pour ‘ créer, demain, des passerelles entre l’emploi et la
formation ‘. Les candidats soucieux de combler un manque de compétences pour briguer un poste identifieront plus facilement la formation à suivre.
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