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Kazaa refuse de fermer

Le service d’échange de fichiers n’a pas mis en place les filtres permettant de bloquer les chansons protégées par le droit d’auteur ainsi que l’exigeait un juge hollandais. Kazaa veut conclure au préalable les négociations avec la Sacem locale.

Le mois dernier, un juge hollandais condamnait Kazaa à mettre en place d’ici au 13 décembre des filtres empêchant l’échange d’?”uvres protégées par le droits d’auteur. Passé ce délai, la société devait payer une amende de 40 000 dollars par jour de retard, ou bien fermer.Mais Kazaa n’a pas cédé à cette injonction, et continue de fonctionner normalement. La société veut en effet maintenir son service ouvert, tout en négociant avec l’équivalent néerlandais de la Sacem, Buma/Stemra, afin de développer un service de diffusion en streaming.L’avocat du site a déclaré à nos confrères de News.com que la société n’ayant pas payé les amendes prévues, on peut en conclure que les négociations avancent dans la bonne direction. Ni Kazaa ni Buma/Stemra n’ont cependant voulu en dire plus sur le contenu exact de ces négociations.Mais Kazaa n’est pas à l’abri pour autant. Il fait effectivement l’objet d’une autre plainte, d’origine américaine cette fois. Déposée par la RIAA (Recording Industry Association of America) et la MPAA (Motion Picture Association of America), elle concerne également les services d’échange de fichiers Morpheus et Grokster. Les trois exploitent le même protocole déchange, celui de Fast Track.Une menace à laquelle Morpheus a réagi en annonçant que sa prochaine version serait compatible avec un système supplémentaire : celui de Gnutella.

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Karine Solovieff