Qui a raison ? Qui a tort ? Difficile de s’y retrouver dans la guerre de communiqués que se livrent actuellement les responsables de l’industrie du disque et ceux de Kazaa. Au lendemain de l’expiration de
l’ultimatum fixé par la justice australienne à l’éditeur du célèbre logiciel d’échanges de fichiers, l’ARIA (Australian Record Industry Association) exige la
fermeture de Kazaa et accuse Sharman Networks de ne pas encore avoir mis en place un système de filtrage de 3 000 mots-clés, comme cela avait été demandé il y a quelques semaines par le juge Murray Wilcox.Dans un jugement rendu le 5 septembre, la justice dénonçait les activités de Kazaa comme autant de violations massives de la législation sur le droit d’auteur. Mais pour le propriétaire de Kazaa, le cours des événements ne semble
pas être le même. Selon Sharman Networks, la survie du réseau peer to peer est assurée jusqu’à l’examen de l’appel du jugement de cet automne qui ne doit pas se tenir avant février 2006.
Téléchargement interdit… en Australie uniquement
A court terme, la situation a tout de même évolué pour le célèbre logiciel de partage de fichiers. Les internautes australiens (identifiés comme tels grâce à leur adresse IP) qui se présentent sur le site de Kazaa pour télécharger le
logiciel se voient signifier une mise en garde leur expliquant qu’ils sont sur le point de commettre un acte illégal. Par ailleurs, Sharman Networks affirme être toujours prêt à travailler à une solution de filtrage fondée sur la solution technique
Audible Magic, reposant sur un système d’empreintes digitales audio.De leur côté, les avocats de l’industrie du disque s’apprêteraient à engager de nouvelles poursuites pour non-respect de la décision prononcée par la justice australienne. Selon les représentants de l’industrie du disque ce sont près de
3 milliards de fichiers de toutes natures que les internautes séchangent chaque mois sur Kazaa.
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