“Kameo, combine le moteur d’indexation Sinequa avec notre environnement de développement web. Il s’adresse à des entreprises qui doivent gérer en ligne le contenu de plusieurs sites, sans recourir à des solutions préformatées”, explique Benoît Secher, président de Noheto. L’outil de développement web de la société génère des sites sous la forme d’objets Microsoft COM+ ou DCOM (baptisés elementary Brick Noheto, eBN), dont les informations de structure (les métamodèles) sont déportées dans une base de données.S’appuyant sur cet environnement, Kameo a pour objectif d’alimenter les différents sites d’une entreprise en contenus spécifiques et de normaliser les développements à long terme sur des intranets institutionnels. Pour ce faire, l’outil adresse directement le jeu d’instructions du moteur Sinequa. Suivant ce schéma, les fonctions d’indexation automatique et d’analyse sémantique du moteur sont pilotées par l’outil de développement visuel. Elles permettent de recenser les documents rencontrés sur le réseau local ou sur Internet, puis de déterminer leurs extensions. Cette taxinomie est ensuite considérée comme un objet par Kameo. Les avantages sont multiples. Outre la possibilité de décliner autant d’arborescences qu’il existe de métiers ou d’agences dans une entreprise, Kameo permet de faire évoluer les sites générés par modification des propriétés d’un objet. Un mode de fonctionnement qui lui confère une place particulière sur le marché des outils de développement web.
La solution s’ouvrira au marché de l’extranet
Le produit sera disponible en janvier 2002 sur Unix et plates-formes Java. Kameo pourra alors être identifié comme un objet métier (Enterprise JavaBean), dialoguer avec les serveurs d’applications et s’ouvrir au marché de l’extranet qui utilise ces technologies. Son prix devrait osciller entre 53 360 et 68 600 ? ht (de 350 000 à 450 000 F) pour une licence serveur.
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