Le 8 janvier dernier, le tribunal de grande instance de Paris condamnait la société Keljob et lui interdisait de “reproduire la marque Cadremploi ainsi que l’un quelconque des éléments de la base de données de Cadremploi”, sous astreinte de 1000 francs par infraction constatée.Dans l’attente que l’affaire soit statuée sur le fond, la cour d’appel de Paris a donc infirmé cette décision et déclaré fondé l’appel formé par la société Keljob.Dans ses conclusions, Cadremploi estimait que ” l’activité de Keljob était fondée sur des actes illicites consistant à télécharger les bases de données des plus gros intervenants du monde de l’emploi, sans autorisation “ et accusait Keljob de ” concurrence déloyale et de parasitisme économique “, la cour d’appel a jugé que l’action engagée au fond par la société Cadremploi ” n’apparaissait pas sérieuse au sens requis par l’article L.716-6 du Code de la propriété intellectuelle “.Réagissant à cette décision de justice, l’un des dirigeants de Keljob.com, Cyril Janin, estime que rien n’empêche plus Keljob.com de référencer des sites comme Cadremploi ou Cadresonline, mais il indique “qu’il ne le fera pas pour respecter les autres sites qui ont choisi de payer le référencement dans le métamoteur de recherche d’offres d’emploi en ligne”(sic).Avec un chiffre d’affaires prévisionnel de 20 millions de francs pour son exercice 2001, et plus de cent-quarante clients payants pour ses services, Keljob.com, peut en effet se permettre de prendre un peu de distance par rapport à ses agissements passés.Chez Cadremploi, le directeur général de la société Thibaut Gémignani rappelle que l’ordonnance de référé sur laquelle Keljob avait fait appel, est une procédure d’urgence, et que l’affaire sera jugée sur le fond mardi 5 juin prochain.
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