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Jusqu’au GSM, on avait à peu près tout compris…

Pffff. Elles deviennent compliquées les histoires de famille de la téléphonie mobile européenne. Jusqu’au GSM, on avait à peu près tout compris. Cette génération de téléphonie…

Pffff. Elles deviennent compliquées les histoires de famille de la téléphonie mobile européenne. Jusqu’au GSM, on avait à peu près tout compris. Cette génération de téléphonie cellulaire numérique est la deuxième du nom, d’où son surnom de 2G. Elle avait succédé à la 1G, le cellulaire analogique et ses gros téléphones non portables. C’est grâce à la deuxième génération que l’empire mobile s’est construit. Le GSM a largement conquis l’Europe et a fait rêver.Mais tout passe et tout lasse. La troisième génération de mobiles, l’UMTS, est vite apparue sur toutes les lèvres. Et c’est à partir de ce moment que le dossier devient ardu. En voulant prélever son écot sur ce futur eldorado sans terminaux ni réseaux, les gouvernements du Vieux Continent ont fait planer des ombres sur l’UMTS. Au point de faire revenir dans la lumière des générations intermédiaires, jusque-là vilains petits canards. Ainsi la 2,5G – le GPRS, évolution du GSM, capable d’en augmenter la bande passante – est-elle devenue une étape essentielle pour préparer l’UMTS, un moyen de créer de nouveaux usages et de susciter de nouveaux besoins, alors que, jusque là, le GPRS faisait presque figure de gadget. Mais bien moins que Edge, la 2, 75G – évolution de l’évolution du GSM, sur laquelle a décidé de miser Bouygues Télécom suite à son retrait de la course à l’UMTS. Le jus de crâne qui en découle est à la hauteur de l’hystérie tech- nologique. Tous les membres de la famille dialogueront-ils sans problèmes ? Bouygues Telecom trouvera-t-il du matériel et des terminaux Edge, alors qu’il sera un des rares opérateurs à en avoir fait le pari ?Pourtant, alors que la succession du GSM n’est pas encore réglée, voilà que se profile une nouvelle génération. La 3G n’a même pas encore montré un seul bout d’antenne qu’on évoque déjà la 4G. Le leader mondial de la téléphonie mobile, NTT y travaillerait déjà pour 2006. Nous réserve-t-on, avant cette énième nouvelle révolution, des tas de générations intermédiaires ? On parle, en effet, en ce moment de l’UMTS 1800, qui utiliserait une des bandes de fréquence du GSM. Une chose est sûre : les dix prochaines années sannoncent rock and roll !

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