Le fondateur du site WikiLeaks s’est peut-être trouvé une nouvelle vocation… la politique. Après avoir fondé un parti – dont il est le leader – en début d’année 2013, il s’est présenté comme candidat aux élections parlementaires australiennes qui se dérouleront en septembre prochain. En tant que citoyen expatrié inscrit sur les listes électorales, Julian Assange en a parfaitement le droit. Ce 6 août 2013, il s’est d’ailleurs déclaré confiant dans ses chances d’être élu, dans une interview accordée à une chaîne de télévision australienne, SBS.
Les sondages « m’accordent entre 25 et 28 % d’intention de vote, et 40 % pour les électeurs âgés de moins de trente ans, a déclaré Julian Assange. C’est un résultat très significatif. » Le quadragénaire a promis d’être « un scrutateur indépendant de l’activité du gouvernement » sur plusieurs sujets, dont la réforme des impôts, les demandeurs d’asile et la politique pour faire face au changement climatique.
Un parti WikiLeaks aux Etats-Unis ?
Une des priorités des membres de son groupe sera de distribuer aux autres parlementaires un outil permettant de communiquer à WikiLeaks des informations sur la corruption, « sur des choses qu’ils ont vues mais qu’ils ne peuvent pas révéler ».
Si cette expérience politique fonctionne en Australie, Julian Assange souhaite exporter le modèle d’un parti WikiLeaks aux Etats-Unis, en Irlande et ailleurs.
Toutefois, il est difficile de savoir, si, en cas de victoire, de Julian Assange pourra assumer ses fonctions. L’Australien, réclamé par la Suède dans le cadre d’une affaire de viol qu’il nie, s’est réfugié depuis juin 2012 dans l’ambassade d’Equateur qui lui a accordé sa protection. Il redoute également d’être, dans un second temps, extradé aux Etats-Unis en raison de la divulgation par son site de centaines de milliers de câbles confidentiels américains.
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