Bien avant la vague des ‘ sites-pour-les-femmes.com ‘, la France a connu une première génération de sites associatifs, comme www.penelopes.org, créé en 1996, et www.internenettes.fr (créé en 1997), qui jouent résolument la carte alternative, feministe et nouvelles technologies.
Rien à voir avec la vague qui a suivi, et qui s’inspire des sites américains comme www.iVillage.com ou www.women.com, deux pionniers des sites communautaires pour les femmes aux Etats-Unis.
Depuis l’automne, les portails féminins fleurissent sur le Web français avec www.aufeminin.com, www.planetfemmes.com, et www.desfemmes.com (newsfam.com aujourd’hui).
Bâtis autour des mêmes concepts communautaristes que les sites américains, ces portails ont su attirer à eux les sociétés de capital-risque. Ils reprennent les recettes éprouvée de la presse féminine, en mettant en avant des aspects pratiques (mode, beauté, sexe, enfant, carrière, etc.). Ces sites apportent une dimension supplémentaire, la dimension communautaire. Au delà de la publication de contenus, des sites comme aufeminin.com s’orientent vers le lancement de plates-formes de commerce électronique et comptent s’étendre en Europe.
Les pouvoirs publics ne sont pas en reste, puisque l’Education nationale vient de signer, le 25 février dernier, une convention ‘ afin de mettre en oeuvre une politique globale d’égalité des chances entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif pour la promotion de la parité ‘. Il devrait aussi ouvrir un forum sur la parité et légalité des chances.
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