Spécial Japan Expo : sélection de jeux à l'heure nippone
« Rater une révélation, c’est notre hantise »
Jouer sur Wii et DSi avec Jett Rocket, Maestro, Prehistorik, etc.
2 juillet 2010 à 18:10
Sorties WiiWare-DSiWare - Sorties WiiWare-DSiWare
Pour soutenir une DSi en petite forme cette semaine, la Wii sort le grand jeu avec Jett Rocket, un ersatz de Super Mario Sunshine qui peut se targuer d’une réalisation aux petits oignons.
WiiWare Un seul jeu cette semaine sur WiiWare, mais quel jeu ! Celui-ci se paye carrément le luxe d’être mieux réalisé que la plupart des jeux vendus à 50 € sur Wii. Il aurait juste gagné à être un peu plus original et un peu plus long…
Jett Rocket Jett pourrait être un vieux pote de Mario ou de Sonic. D’Alex Kidd et de Bonk même. Un vieux pote aimé et chéri, puis progressivement perdu de vue. De ceux que, pour une raison ou une autre, on n’invite plus aux réunions des anciens de la classe de 8B(its). On jurerait l’avoir déjà croisé au détour d’un vieux platformer, et on ne s’étonnerait même pas d’apprendre qu’il a eu son jeu de kart. Et pourtant, que nenni : Jett Rocket est un héros certifié 2010, dont cet épisode WiiWare est la première aventure. Mais il faut dire qu’il s’inspire si ouvertement de ses illustres ancêtres que la méprise est permise (ce qui n’est pas seulement une affirmation péremptoire, mais aussi une anagramme).
En gros, on dirait que Jett Rocket est fait de vieilles chutes de Super Mario Sunshine. Même niveaux thématiques (plages, neige, etc.), même pièces à ramasser, même jetpack rechargeable, et même problèmes récurrents de gestion de la caméra. On serait tenté de dire « même graphismes », mais ce serait un tantinet exagéré. Reste que graphiquement, Jett Rocket est un très joli WiiWare, plus beau que beaucoup de jeux Wii vendus au prix fort. Rajoutez-y une petite couche de n’importe quel Sonic en 3D, avec des attaques turbo qu’on déclenche à coup de Wiimote, et vous aurez une idée assez précise de ce à quoi ressemble Jett Rocket : un bon petit jeu de plate-forme sans génie, mais bénéficiant d’une réalisation soignée. Il y a pire moyen de dépenser 10 € (par exemple, en achetant de la drogue bon marché à vos enfants).
Les plus : – Graphiquement très réussi – Un level design qui ne casse pas de briques, mais reste très honnête
Les moins : – La gestion de la caméra, régulièrement problématique – Une durée de vie de 2 ou 3 heures maxi
Note : 4/5Prix : 1 000 Wii points
DSiWare Petite forme pour le DSiWare cette semaine, le seul titre véritablement recommandable n’étant qu’une version light d’un jeu DS.
Maestro ! Green Groove Un petit tour par ici vous apprendra tout le bien que l’on pense de Maestro !, sympathique soft mêlant plate-forme et jeu musical, sorti il y a 6 mois sur DS. Cette version DSiWare ne reprend que le premier des six épisodes de la version complète, et nous fait donc sautiller sur fond de Beethoven, Dvorak et Chopin. Rafraîchissant, rythmé, et aussi facile à prendre en main qu’exigeant.
Note : 4/5Prix : 500 DSi points
Prehistorik Man Véritable claque à l’époque, l’antique Prehistorik Man a malheureusement plutôt mal vieilli. La faute à un level design brouillon et insipide, et à une maniabilité un peu approximative. Ou alors c’est que les hommes des cavernes se collaient des savons sous les pieds, après tout on n’en sait rien, ces gens-là aussi devaient bien avoir des petits secrets de beauté. Cela dit, les plus nostalgiques seront peut-être contents de retrouver ce jeu de plate-forme fun et à la plastique fort attrayante. Mais qu’ils gardent bien à l’esprit qu’ils s’apprêtent à dépenser 8 € tout de même, pour un titre aussi vieux que La Zoubida.
Note : 2/5Prix : 800 DSi points
Ball Fighter Ball Fighter ne gagnera peut-être pas le prix du titre de jeu le moins original (détenu depuis 52 années consécutives par Tennis for Two), et malheureusement pour lui, il ne risque pas non plus d’être élu DSiWare de l’année. Il s’agit d’un puzzle game, qui, un peu à la façon d’un Bust-a-Move, demande au joueur de regrouper des bulles par groupe de couleurs pour les faire disparaître. Un mode deux joueurs et différentes variantes sont disponibles, mais aucune d’entre elles ne fera oublier son principe qui sent fort le déjà-vu et la réalisation bâclée.
Note : 1,5/5Prix : 500 DSi points
Extreme Hangman Comment un jeu de pendu peut-il être « extrême » ? Faut-il s’attendre à une interminable litanie de procès staliniens ? A des exécutions d’opposants politiques par groupe de 12, suspendus par la tête, les pieds, ou les mains, entre autres membres ? A assez d’éclosions de mandragores pour alimenter la vitrine d’un fleuriste pendant des mois ? C’est plus simple que ça : Extreme Hangman propose donc de jouer au pendu, mais… en donnant le choix entre différentes catégories de mots. Wow. Souci : c’est en anglais. Très gênant pour un jeu de lettres vous en conviendrez, à moins d’être bilingue.
Note : 1,5/5Prix : 200 DSi points
Puffins : Let’s Fish Leave Pac-Man alone ! Il fallait oser, quand même : piquer le concept du vieux Pac-Man, en remplaçant la fameuse boule jaune par un macareux, les pac-gommes par des poissons, et les fantômes par de gros requins. Et puis, histoire de bien imprimer sa marque, parce que 30 ans ont passé, tout de même, soyons sérieux, les développeurs ont remplacé le gameplay au cordeau de l’original par un truc désespérément mou. Interdiction formelle d’acheter ce jeu.
Note : 0,5/5Prix : 500 DSi points
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