01net. : Sur quoi repose l’activité de Netgem aujourd’hui ?Joseph Haddad : Nous avons deux pôles de revenus : la vente de terminaux numériques et une activité de services pour les médias, moins connue mais qui représente plus de 63 % de notre chiffre d’affaires.
Nous analysons leur audience, le contenu audiovisuel…L’arrivée de la TNT tombe à point pour Netgem ?Vous avez entendu un grand ouf ? (rires) Notre activité ‘ terminal numérique ‘ est assez basse aujourd’hui. Dès la création de Netgem, nous avions pourtant lourdement investi dans ce domaine, car nous
croyions à la télévision interactive. Nous avions la technologie alors que le marché n’était pas mûr, ce qui a entraîné pour Netgem des pertes financières sur plusieurs années.Combien de terminaux prévoyez-vous de vendre ?Difficile de faire des prévisions. Les ventes de terminaux dépendront de la stratégie de déploiement des opérateurs, de leur marketing… Mais nous parlons de volumes très importants. Le potentiel de croissance est énorme. Nous
devons être capables de répondre à la demande sans anticiper les besoins du marché.Vous devez pouvoir accroître vos capacités de production. Où la Netbox est-elle fabriquée ?Nous avons les capacités de production nécessaire. Le hardware est produit en France chez Thales.Qu’est-ce qui différencie la Netbox de la Freebox ?La Netbox donnera accès à une trentaine de chaînes représentant 85 % de l’audience télévisuelle française, alors que la Freebox ne propose aucune chaîne du groupe TF1, ni M6 ou Canal+. Elle offre un accès à des services ADSL et à
la TNT [connectée à un modem ADSL ou à une antenne râteau classique, NDLR] dans un seul et même boîtier.Allez-vous signer avec d’autres opérateurs que neuf telecom ?La Netbox peut intéresser l’ensemble des fournisseurs d’accès à Internet.La bataille fait rage sur le format de compression de la TNT. En tant que spécialiste du secteur, vous êtes pour le Mpeg2 ou le Mpeg4 ?Le format Mpeg4 est inéluctable et apporte de nombreux bénéfices. Il est de notre stratégie de fournir les solutions qui garantissent les investissements des consommateurs et de nos clients opérateurs.Vous venez de publier vos résultats semestriels. Qu’avez-vous fait pour réduire vos pertes de moitié à 3,1 millions d’euros contre 6,7 millions un an plus tôt ? En début d’année, nous avons pris les décisions qui s’imposaient pour nous focaliser sur ce qui était l’essentiel sur le plan stratégique. Nous avons cédé l’activité logicielle de notre filiale Peaktime [spécialisée dans le
Média planning, NDRL], ce qui explique la légère baisse de notre chiffre d’affaires à 5,9 millions d’euros sur les six premiers mois de l’exercice.Avec le déploiement de la TNT pour 2005, comptez-vous toutefois embaucher ?Nous procéderons à quelques ajustements. Nous employons 70 personnes. Nous avons maintenu une structure suffisamment importante quand le marché s’est redimensionné afin de pouvoir faire face à une reprise de l’activité. Nous
n’avons pas besoin de main d’?”uvre complémentaire.
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