Hasard du calendrier ? La nouvelle version de Jolicloud a été diffusée mardi 7 décembre, le jour même où Google détaillait un peu plus Chrome OS, son futur système d’exploitation tourné vers le Web. Mais, si l’annonce du géant américain a attiré toute l’attention des médias, celle concernant Jolicloud 1.1 est passée presque inaperçue. Cette nouvelle mouture, disponible en téléchargement, réserve pourtant quelques bonnes surprises.
Jolicloud est maintenant motorisé par une version plus récente de la distribution Linux Ubuntu (la v10.04). Les développeurs estiment que l’OS gagne en rapidité au démarrage ainsi qu’en stabilité, et qu’il se montre moins gourmand en énergie. Bref, l’accent est mis sur l’optimisation du système. L’interface a également été revue : le design est plus soigné, et il est (enfin) possible de changer de fond d’écran.
Chacun peut en avoir un avant-goût assez précis en se rendant simplement sur le site my.jolicloud.com (il est nécessaire de s’inscrire), sans rien avoir à installer, à condition d’utiliser Chrome. Le lanceur d’applications de l’OS est une déclinaison de Chromium, l’édition open source de Chrome. Cela permet d’utiliser Jolicloud comme une simple application Web.
Jolicloud espère ainsi séduire les utilisateurs de netbooks, adeptes des réseaux sociaux et autres web apps. Mais pas seulement. Sur son blog, la société tente de convertir également tous les possesseurs d’ordinateurs en fin de vie, insuffisamment puissants pour faire tourner des OS plus gourmands. « Il y a 100 à 300 millions d’ordinateurs qui attendent que Jolicloud révèle tout leur potentiel », affirme-t-elle. Jolicloud n’a plus que quelques mois pour convaincre avant que le rouleau compresseur Chrome OS ne débarque sur la scène des cloud OS.
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