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Joe Biden tente une dernière aide pour voitures électriques avant l’arrivée de Donald Trump

Un nouveau prêt massif de 7,5 milliards de dollars vient d’être accordé à la coentreprise de Stellantis et Samsung SDI pour la construction d’une usine de batteries pour voitures électriques dans l’Indiana. Aux États-Unis, Joe Biden tente le tout pour le tout pour sauver l’industrie automobile en lente mutation vers la voiture électrique, avant l’arrivée de la nouvelle administration Trump.

Après Rivian, c’est au tour de Stellantis et de Samsung SDI de contracter un prêt massif. La semaine dernière, leur co-entreprise StarPlus Energy a reçu le feu vert pour un financement à hauteur de 7,5 milliards de dollars par l’administration Biden. Cette dernière accordait quelques semaines plus tôt un prêt du même niveau (6,6 milliards de dollars) à Rivian, un constructeur américain, rival de Tesla, cherchant à monter une usine dans l’État de Géorgie.

Stellantis et Samsung SDI utiliseront cette avance pour construire une usine de batteries pour voitures électriques dans l’Indiana, et libérer un peu l’industrie automobile de la dépense chinoise. Derrière sa politique, Joe Biden a choisi le protectionnisme, mais pas l’isolationnisme. Ce projet en est la preuve, mais pour que son espérance de vie soit supérieure à quelques semaines, faudra-t-il encore qu’il prenne racine.

Donald Trump et son « efficacité gouvernementale »

Donald Trump, élu 47ᵉ président des États-Unis, prendra ses fonctions (Inauguration Day) le 20 janvier 2025. Avec lui, un nouveau ministère, baptisé ironiquement DOGE (en référence à une cryptomonnaie chérie par son nouveau bras droit Elon Musk), avec pour objectif de « couper les dépenses gouvernementales inutiles » et retrouver « l’efficacité gouvernementale ».

Dans ce nouveau cabinet, où Elon Musk a prévu de placer ses pions en matière d’aérospatiale et de programme Artemis, un certain Vivek Ramaswamy, ancien candidat à l’élection présidentielle américaine, sera aussi chargé de couper les dépenses inutiles. L’homme s’est déjà montré irrité par les prêts de l’administration Biden, au secteur automobile. Il déclarait : « Cela ressemble davantage à un coup de semonce politique adressé à Elon Musk et Tesla. »

Dans sa campagne, Donald Trump s’est déjà engagé à mettre fin à la politique de soutien à la voiture électrique engagée par Joe Biden ces quatre dernières années. L’une des victimes pourrait être le crédit d’impôt de 7 500 dollars du gouvernement adressé aux automobilistes passant à la voiture électrique. À voir maintenant si l’influence d’Elon Musk aura un impact sur l’homme et son regard sur l’automobile électrique et la nécessité d’investissement massif.

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Source : New York Times