Pour le premier trimestre 2002, Jobpilot a réalisé un bénéfice avant charges financières (Ebit) de 204 000 euros. Des résultats inédits depuis l’introduction en Bourse du groupe, en avril 2000, au Neuer Market. En revanche, avec 8,4 millions d’euros, le chiffre d’affaires de Jobpilot accuse une baisse de 36 % par rapport au premier trimestre 2001.Entre-temps, le marché de l’emploi en ligne s’est écroulé et la très grande majorité des site d’emploi en ligne a dû procéder à de nombreuses suppressions d’effectifs. Conséquence directe pour Jobpilot : en un an, le nombre de postes est tombé de 651 à 337 sur l’ensemble du groupe. En France, où 30 postes ont été supprimés (essentiellement à Toulouse, Nantes et Marseille), le site enregistre également pour ce trimestre un Ebit positif symbolique de 3 000 euros.
Le nombre d’annonces s’est stabilisé
Une tendance encore timide, mais qui pourrait s’incrire dans la durée grâce à la récente prise de contrôle de Jobpilot par Adecco. Les annonces d’emploi ?” qui ont baissé de 52 % sur un an pour Jobpilot ?” se stabilisent, d’après Patrick Pedersen, directeur général France de Jobpilot.Par ailleurs, ” la division d’Adecco à laquelle nous appartenons couvre maintenant l’ensemble des étapes du marché de l’emploi, du sourcing à l’outplacement, en passant par la sélection, l’intégration du collaborateur dans l’entreprise et le “coach” conseil “, explique, optimiste, le responsable de la filiale française.Au niveau global, les résultats de Jobpilot sont encore très largement portés par ses activités en Allemagne où la société a bénéficié en 2001 des déboires de StepStone, l’un de ses principaux concurrents. Outre-Rhin, Jobpilot réalise un chiffre d’affaires de 5,7 millions d’euros. Une situation à comparer avec les 2,7 millions d’euros générés par l’ensemble des filiales européennes. Le fragile équilibre comptable qui prévaut en ce début d’année demande donc à être confirmé.
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