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JO 2008 : une puce française dans les 14 millions de billets

C’est une société azuréenne, ASK, qui a été retenue pour mettre au point les sésames, dotés d’une puce radio, de l’événement sportif planétaire qui aura lieu en août.

Les quatorze millions de billets édités pour les spectateurs des Jeux olympiques de Pékin, en août prochain, seront munis d’une puce issue d’une société française.Pour la première fois de son histoire, le billet olympique sera muni d’un dispositif sans contact (RFID), visant à réguler les flots de spectateurs, à lutter efficacement contre le marché noir et à optimiser la sécurité des
sites.À ‘ J-200 jours ‘, Bruno Moreau, le PDG de la société ASK, raconte à Reuters l’histoire de ce sésame de vingt centimètres sur neuf en carton léger, abritant une puce invisible de deux millimètres et de
512 bits, permettant d’accéder aux épreuves et aux cérémonies.‘ En 2006, nous nous sommes implantés en Chine grâce à un partenariat avec la principale université de Pékin, grande comme un arrondissement parisien. Aujourd’hui, notre usine est à 50 km au nord de Pékin
dans un hameau d’un million d’habitants. ‘
Après avoir montré patte blanche à l’entrée de la société certifiée bancaire basée à Valbonne sur le gigantesque pôle économique de Sophia-Antipolis, la blouse blanche est de rigueur à l’entrée des ateliers de sérigraphie.

Exposition universelle en vue

Autour de rouleaux géants, truffés de puces et détestant la poussière, s’affaire une centaine de jeunes employés ayant déjà fabriqué 100 millions de produits et 65 millions de tickets. Ils avaient déjà travaillé pour les Jeux
olympiques de Turin en 2006. La société avait conçu la carte à puce recélant un billet et un titre de transport.Cette fois-ci, alliés à Tsing Hua Ton Fang, le troisième fabricant chinois de PC, les Français, spécialistes de cette technologie sans contact, ont décroché ‘ à la mi-2007 un marché à honorer avant la fin
mars ‘.
‘ Tous les billets olympiques sont fabriqués en Chine, la puce est fondue dans les forges chinoises mais la technologie de son insert, accompagnée par son antenne imprimée avec une encre en argent conductrice, est
la nôtre ‘,
explique Bruno Moreau, co-fondateur d’ASK.Dans sa tête et dans les faits, la commande est quasiment honorée. Alors, son espoir se tourne déjà vers un autre marché colossal ‘ pas encore signé ‘ : les 70 millions de billets
de l’Exposition universelle de Shanghai en 2010.

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La rédaction, avec Reuters