Procès Microsoft
A grands coups d’e-mails internes, le département de la Justice avait réussi à décrédibiliser les témoins de Microsoft. Une tactique que la compagnie applique à son tour avec, première victime, Jim Barksdale…
PDG de Netscape, ce dernier avait affirmé que les contrats d’exclusivité de Microsoft lui barraient l’accès aux grands canaux de distribution.
Or, selon un e-mail de Goldman Sachs, banquier d’AOL (donc de Netscape), en novembre 1998, 22% des fabricants de PC livraient leurs machines avec Netscape Navigator et 24% des principaux fournisseurs d’accès Internet proposaient ce logiciel.
D’accord pour admettre que les propos de Jim Barksdale étaient excessifs, le département de la Justice considère, malgré tout, que la présence de Netscape Navigator est en chute libre.
La preuve : un échange entre un porte-parole et deux employés de Microsoft datant de début janvier. Le premier demande, pour la presse, des données montrant que Navigator résiste à Internet Explorer. Et les deux autres de répondre qu’ils n’en ont pas et ne peuvent fournir que l’analyse la plus négative pour Microsoft.
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