Les chercheurs ont suivi deux groupes d’enfants dont la moyenne d’âge n’excède pas neuf ans dans deux écoles différentes. Le premier groupe, constitué de 105 enfants, a dû s’abstenir de l’usage des jeux vidéo et de la télévision pendant dix jours, pour en reprendre doucement la “consommation”, à raison de 7 heures par semaine. Grâce à un accompagnement, ces élèves sont parvenus à diminuer leur activité télévisuelle. A comparer aux chiffres d’avant l’enquête, où, en moyenne, ces mêmes enfants regardaient la télévision environ 24 heures par semaines (programmes, vidéos et jeux inclus). Soit plus de trois heures par jours ! Le deuxième groupe d’enfants, concerne 120 élèves d’un autre établissement scolaire américain, à qui les chercheurs ont demandé de ne rien changer à leurs habitudes. Sept mois plus tard, le premier groupe d’enfants à réduit son activité “téléphage” hebdomadaire d’environ 10 heures. Et c’est le jeu vidéo qui trinque le plus, puisque son utilisation est divisée par deux. On constate, dans le premier groupe, une diminution d’environ 25 % des disputes, bagarres et autres chamailleries. Aucun changement, en revanche, en ce qui concerne le second groupe. ¼ de manifestations agressives en moins, c’est assez conséquent. Toutefois l’enquête ne révèle pas si la ferveur autour du phénomène Pokémon est aussi intense qu’en France. Dans notre pays, en effet, certains proviseurs ont dû les interdire dans les cours de récréation, en raison de petits trafics et de rackets ! Les cartes Pokémon n’ont qu’un lointain rapport avec les jeux dont elles sont issues, il s’agit, en fait, de cartes à jouer dont les règles sont inspirées du jeu, et dont l’intérêt principal est avant tout la collection. Certaines cartes sont en effet très rares.
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