Le c?”ur du métier dune société de services (SSII) qui travaille au forfait, c’est le développement logiciel. Alitec, prestataire lavallois évoluant principalement dans les télécoms, a compris que les contrats arriveraient en améliorant l’organisation.Première en Europe, la société a été évaluée au niveau 4 du modèle d’évolution des capacités (ou CMM, pour Capability Maturity Model) (*) en juillet 2000, et elle vise le niveau 5 pour courant 2002.“En plus de la fonction de chef de projet, j’occupe le quart de mon temps à préparer le passage d’Alitec vers ce niveau.” Jérôme Barbier est aussi SEPG manager du Software Engineering Process Group.Cette cellule de trois personnes consolide les bonnes pratiques mises en place à des niveaux CMM inférieurs. Elle planifie aussi les actions à mener pour la prochaine évaluation. Pour l’heure, elle en a identifié une cinquantaine, catégorisées en termes d’utilité, de coût et de capacité de l’entreprise à les mener.Hormis son côté coordinateur, Jérôme Barbier doit constamment se former. Après l’Insa de Rennes, il a immédiatement intégré Alitec. Et il continue. Dernière formation en date : un séminaire de trois jours à Londres avec l’un des pontes du CMM sur les organisations de haute maturité et le contrôle statistique des processus.En 2002, il sera sans doute, à vingt-cinq ans, le plus jeune au monde à avoir fait passer une organisation du niveau 4 au niveau 5.(*) Modèle identifiant cinq niveaux de maturité des processus de développement logiciel et basé sur un ensemble de pratiques, identifiées par le Software Engineering Institute.
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