Starkiller, le guerrier sith devenu Jedi, est de retour. Pourtant, le premier épisode s’achevait par son sacrifice. Mais non, le revoilà, ou plutôt son clone, comme tente de lui faire croire Darth Vader. Un jet d’éclairs vers son ancien maître et une chute vertigineuse plus tard, notre héros se retrouve de nouveau au cœur des combats. À première vue, rien de nouveau. Les commandes sont toujours aussi intuitives et le Jedi toujours aussi virevoltant. Mais rapidement, les changements apparaissent. Starkiller est encore plus puissant que par le passé. À présent, il peut saisir des chasseurs Tie en vol et les écraser par l’action de la Force, ou encore forcer les ennemis à s’attaquer mutuellement. Du coup, même en mode de difficulté “ élevé ”, les combats se résument souvent à la projection d’adversaires dans le décor ou du décor sur les ennemis. Plus gênant : les points de force sont distribués de manière presque automatique et ne concernent plus que quelques aptitudes, telles que le lancer de sabre, la chaîne d’éclairs ou la projection de la Force. Difficile de faire plus simpliste. Mais le pire est à venir. Les niveaux de jeu consistent, pour la majorité, en des successions de salles ou de couloirs quasiment identiques. On est loin du niveau de variété et surtout de la taille des décors du premier opus. Au bout de deux heures, la lassitude s’installe et l’on se surprend à penser à autre chose en exterminant par poignées les storm troopers et autres bipèdes AT-ST. Dernière surprise : après un peu moins de six heures de jeu, l’aventure prend fin. Six heures seulement ? De quoi hésiter entre soulagement et colère.
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