01net. Quelles seront les grandes lignes de cette 20e édition d’Apple Expo ?Jean-René Cazeneuve : Tout d’abord, nous sommes très heureux d’Apple Expo. C’est aujourd’hui le premier salon informatique en France, avec plus de 250 exposants cette année. En 2002, nous avions battu des records de
fréquentation. Et Apple Expo reste l’un des principaux événements Apple en Europe. Avec UK Mac Expo (qui se teindra du 20 au 22 novembre prochain, NDLR). Sur ce salon il y a aura trois vedettes : le Power Mac G5, Panther la dernière évolution
de Mac OS X, pré-annoncée par Steve Jobs en juin. Enfin, l’iPod, dont Apple a vendu à ce jour près d’un million d’exemplaires.Des modifications substantielles sont-elles à attendre sur l’iPod ?Allons-nous comme le font certains ajouter de la vidéo à l’iPod ? La réponse est non. L’iPod n’est pas un couteau suisse. C’est une création centrée sur la musique. Ce produit est toujours en phase d’acceptation mais le succès
est au rendez-vous avec 300 000 unités vendues au second trimestre.Apple présente le Power Mac G5 comme étant l’ordinateur de bureau le plus puissant du monde, mais n’est-il pas qu’une station de travail déguisée ? On pourrait aussi dire que nous avons démocratisé la station de travail à un niveau de prix et de facilité d’utilisation jamais égalés. C’est un cercle vertueux qu’il nous faut bien amorcer. L’une des constantes d’Apple est de faire
en sorte que les gens aient accès à la technologie.La collaboration entre Apple et Motorola a-t-elle encore un avenir, après les retards constatés dans le développement de nouveaux processeurs ?En la matière, Apple a su montrer son indépendance. Notre partenaire pour le G4 c’est Motorola. Nous avons passé un accord avec IBM pour le G5. Ce n’est pas l’un à la place de l’autre.Avec les serveurs en rack XServe et l’arrivée prochaine de Panther (dernière évolution de Mac OS X), Apple montre un regain d’intérêt pour le monde de l’entreprise. Où en êtes-vous aujourd’hui ?Cela fait tout juste deux ans que nous revenons sur ce marché. Nous allons bientôt pouvoir passer en phase d’évangélisation mais on revient de très loin. Il faut se souvenir que Linux a mis 12 ans pour être crédible dans les
entreprises et dans le monde des serveurs. Aujourd’hui les DSI sont à la recherche d’alternatives, ils sont en phase de réflexion et regardent le marché avec un ?”il différent.
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