Le Nouvel Hebdo :
Depuis son introduction en Bourse en juillet, votre cours a chuté de 17 % pour s’établir autour de 18 euros. Reflète-t-il la valeur de l’entreprise ? Jean-Pierre Savarre : Non. Nous sommes sous-évalués. Il y a deux raisons à cela. Tout d’abord, il est vrai que nous n’avons pas assez communiqué depuis notre introduction en Bourse. Notre objectif de marge nette a été également revu à la baisse. Il ressort aussi qu’une introduction représente, depuis quelques mois, un exercice difficile compte tenu de la forte volatilité des marchés ?” et encore, à la différence de notre concurrent Gemplus, nous ne sommes pas cotés au Nasdaq. Je pense qu’un objectif de cours de 28 à 32 euros, d’ici à deux ans, paraît tout à fait raisonnable.Craignez-vous la récession outre-Atlantique ? Non, et surtout pas dans le secteur des smart cards. La carte à puce “intelligente” devrait s’imposer beaucoup plus vite aux États-Unis qu’en France, où il a fallu patienter dix ans avant qu’elle se généralise. Le marché de la télévision à péage ?” où nous sommes déjà le numéro 1 mondial ?” nous paraît être également un bon relais de croissance. Quelle sont vos ambitions en Asie Pacifique ? En Chine ?” le marché qui progressera le plus rapidement au cours de ces prochaines années ?” nous sommes déjà opérationnels. Dès le premier trimestre 2001, notre usine de Shenzhen sera en mesure de livrer 30 millions de cartes personnalisées par an. De plus, depuis notre entrée en Chine, il y a un an, nous estimons y détenir 20 % du marché du GSM.
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