Jean-Marc Tassetto en rêvait-il lui aussi ? Une toute récente étude vient de confirmer que Google est l’employeur le plus attractif au monde en 2011 (auprès des jeunes diplômés des filières commerce/management et ingénierie, selon Univer-sum). Google recevrait plus d’un million de CV par an ! En octobre 2010, c’est celui de Jean-Marc Tassetto qui est sorti du lot. Quelques mois après sa nomination, nous avons rencontré un directeur général évidemment très enthousiaste, mais qui a conservé son style traditionnel, loin de l’image que l’on se fait des équipes Google. Costume sombre et chaussures cirées, rendez-vous dans un grand café parisien, autour d’un petit-déjeuner très matinal, entouré de deux responsables communication… pas d’hésitation, nous étions en face d’un patron à la française. Ce qu’il ne nie pas, c’est même semble-t-il l’un de ses atouts.Jean-Marc Tassetto a passé treize années chez l’un des plus importants opérateurs des télécoms en France, en l’occurrence SFR où il dirigeait la division grand public et marketing jusqu’à l’année dernière. C’était l’homme à recruter à n’en pas douter, pour un géant américain bien décidé à s’imposer en France, percer sur le marché professionnel, compter auprès des pouvoirs publics, et nouer de bonnes relations avec les opérateurs français. Autant de sujets que Jean-Marc Tassetto maîtrise sur le bout des doigts. Le plus nouveau pour lui, finalement, c’est l’esprit Google, les jeunes surdiplômés qui travaillent à ses côtés, les activités culturelles et l’épanouissement personnel qui font partie de la semaine de travail, ou encore un organigramme très horizontal… sans oublier une devise qui ferait frémir plus d’un dirigeant français : “ Il vaut mieux demander pardon que demander la permission ”.
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