Attentif à sa productivité interne, le Port autonome de Paris a fait effectuer en 2000, dans le cadre d’un processus global de modernisation et à l’occasion de l’arrivée du nouveau DSI, un audit de ses systèmes d’information. Il en est
ressorti la nécessité de les rendre plus communicants, de mieux partager l’information et de rationaliser les relations entre l’informatique et les utilisateurs.A votre arrivée, quelle a été votre première action sur le plan organisationnel ?Nous avons rationalisé les relations entre les utilisateurs et la DSI. Nous nous sommes interrogés sur la façon dont celle-ci pourrait répondre aux flux de demandes des services.Cette organisation va-t-elle s’appliquer à la migration lourde vers Microsoft XP, que vous réaliserez cette année ?Elle est indispensable. Cette migration concernera à la fois les serveurs et les postes clients. Nous devrons inévitablement faire face à une période de réglage pour une clientèle interne beaucoup plus nombreuse et exigeante qu’elle
ne l’a jamais été.Pour vos futurs projets, quelle politique avez-vous définie en matière de sous-traitance ?Nous avons décidé de recourir plus généralement à une sous-traitance à deux niveaux : pour la rédaction du cahier des charges – une tâche jusqu’ici assurée par nos soins, mais bien trop consommatrice de temps pour une
petite équipe telle que la nôtre – et pour la réalisation. Nous souhaitons conserver un noyau de compétences en interne pour rester maîtres de notre système d’information et externaliser les domaines auxquels la DSI n’apporte pas de plus
value(*).Les métiers de votre département seront-ils appelés à évoluer dans ce contexte ?Je procède par paliers. Tous les membres de notre équipe ne deviendront pas du jour au lendemain des gestionnaires de contrats. Mais l’externalisation fait progressivement changer les métiers : les connaissances fonctionnelles
prennent le pas sur les compétences techniques.La DSI est-elle confrontée à des contraintes particulières ?Le Port de Paris a été parmi les premiers à appliquer la réduction du temps de travail. En adoptant une modalité particulière : son personnel ne travaille que quatre jours par semaine, alors que l’établissement est ouvert cinq
jours. Cela a fortement pesé sur l’organisation du travail dans les services.(*) Par exemple, l’administration des serveurs et des bases des données sensibles, l’assistance de deuxième niveau système et réseaux, la conduite des travaux de câblage, ou l’écriture de logiciels spécifiques sont
sous-traitées.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
