Coté au Nouveau Marché, Avenir Telecom est le premier distributeur hexagonal de produits et services télécoms (portables, service après-vente). La société dispose d’un réseau d’agences, mais commercialise aussi son activité sur internet.Selon vos prévisions [chiffre d’affaires d’un milliard d’euros en 2000-2001, NDLR], la baisse du marché des nouvelles technologies n’est qu’un mirage…Je dis simplement que sur nos deux principaux marchés, la téléphonie mobile et internet, nous maintenons nos objectifs. Dans les produits et services de téléphonie, les équipementiers revoient leurs prévisions à la baisse de quelques points, pour l’Europe. Leurs parts de marché s’effritent, mais la demande, elle, est toujours là. En outre, ce ralentissement ne concerne que les marchés matures.Les retombées de l’UMTS ne vous affecteront donc pas ? De la même façon que nous n’avons jamais cru au WAP, nous n’avions pas intégré l’impact du développement de l’UMTS dans nos comptes avant 2003-2004. Mais la révolution UMTS est en marche, et elle va donner un second souffle aux marchés développés à partir de 2003 ou 2004.Vous êtes absents du premier marché mondial, les États-Unis…Mais ce n’est pas le marché leader dans la téléphonie. L’Europe est devant, en terme de parc, et l’Asie première en croissance. Un autre facteur fait que les États-Unis, comme le Japon, ne sont pas prioritaires pour Avenir Telecom : le problème de normes n’y est pas résolu.La société est-elle à l’abri d’une OPA ? Nous détenons, avec les fondateurs et la famille proche, 77 % du capital. Maintenant, rien n’est impossible. Effectivement, nous avons déjà été approchés, par un industriel. Mais notre démarche est plutôt d’acheter.De quels moyens disposez-vous pour la croissance externe ? Nous avons du cash et, en “titrisant ” notre portefeuille clients, nous pouvons disposer facilement de 500 millions d’euros.
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