Bien que les résultats demeurent médiocres et le cours de Bourse chahuté, Jean-Daniel Beurnier, à la tête du distributeur de produits et de services de télécommunication, reste confiant.
Le Nouvel Hebdo :
Malgré un effort de communication et une restructuration sur votre métier d’origine, le cours d’Avenir Telecom a chuté de plus de 70 % depuis le début de l’année. Comment l’expliquez-vous ?Jean-Daniel Beurnier : Nous ne pouvons lutter contre l’accumulation d’environnements négatifs. La conjoncture économique mondiale est incertaine, il n’y a pas de visibilité sur les NTIC, et l’on ne sait encore si les outils technologiques de troisième génération comme l’UMTS seront de forts relais de croissance. Cela pèse sur notre cours.Votre branche télécoms réalise 92 % de votre CA, or le marché est en régression. Comment envisagez-vous la rentrée ?Avec confiance. Le plus dur est passé. Nous avons fini notre réorganisation : nous avons fait deux plans sociaux de 130 et 160 personnes. Nous avons arrêté nos activités internet pour nous concentrer sur la distribution. Nous sommes prêts à conquérir le marché de la téléphonie mobile, avec l’ambition de devenir leader européen.Vous envisagez un redressement du marché de la téléphonie pour les mois à venir ?Le marché de la téléphonie mobile est mûr en Europe de l’Ouest et son potentiel de progression reste faible. En revanche, en France, le potentiel de croissance est encore de 15 % si l’on en juge par le taux de pénétration des portables chez nos voisins, autour de 70 %.Les marchés vous reprochent l’acquisition du Britannique CMC. Vous avez émis plus de 5 millions d’actions, quitte à diluer votre capital. Pourquoi ce choix ?Nous avons signé le protocole d’acquisition en 2000, en phase d’expansion. Nous venons de payer la première tranche de 10 millions d’euros. Nous devrions y apporter trois compléments de prix en fonction des résultats de notre filiale britannique, rebaptisée aujourd’hui Avenir Telecom UK.
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