Pourquoi avez-vous accepté de vous faire racheter par LibertySurf ?Maintenir une stratégie autonome nous aurait contraint à trouver de nouveaux investisseurs. Compte tenu des conditions du marché, nous courrions le risque d’être mal refinancés. Enfin, un phénomène de concentration parmi les FAI apparaissait inévitable. Aussi, même s’il y a pu avoir à un moment des dissensions entre les actionnaires [dont Casino qui possède 15 % du capital, NDLR], nous avions tous conscience des potentialités de la société.Mais quel est le potentiel de Freesbee aujourd’hui ?L’offre grand public constitue l’aspect le plus visible de la marque. Toutefois, nous avons effectué un véritable travail en direction des professionnels. Deux mille entreprises ont opté pour l’offre pro Freesbee. De même, nous avons mis en place Intershop express, un module permettant d’héberger sa boutique virtuelle ; Virtual ISP, un système permettant de créer un service d’accès à Internet à son nom ; et l’offre d’accès à Internet pour les employés d’entreprises.Ce rachat constitue-t-il le début d’une phase de concentration parmi les FAI ?Les investisseurs ont massacré les cours des FAI cotés en Bourse, particulièrement celui de LibertySurf. Cependant, une hiérarchie est désormais établie, ce qui met un terme à la phase de conquête. Je dois reconnaître que LibertySurf fait une bonne affaire, d’une part parce que la valorisation de Freesbee ?” 25 millions d’euros ?” est particulièrement modeste, d’autre part parce que notre marque est connue du public ?” 110 000 abonnés ?” et primée par la presse informatique.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.