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JD Edwards 5 : cap sur la gestion de la relation client

L’éditeur américain, qui fête cette année ses 25 ans d’existence, présentera dans trois semaines sa nouvelle gamme ” JD Edwards 5 “. Couplée à de nouvelles architectures et méthodologies ” maison “, cette offre progicielle s’appuiera, au plan technique et fonctionnel, sur les services Web.

Depuis deux ans, JD Edwards n’avait procédé à aucune modification notable de son offre progicielle. Crédité par le cabinet d’études PAC de la cinquième place d’éditeur d’ERP en France (face à ses concurrents de toujours : SAP, PeopleSoft, Oracle, Intentia), JD Edwards met cette fois les petits plats dans les grands, en annonçant sa cinquième génération de produits. “Il ne s’agit pas seulement d’une nouvelle version de notre ERP”, précise Nick Rawls, le porte-parole de JD Edwards, interrogé à l’occasion de son passage à Paris. “C’est un repositionnement de la marque et une nouvelle façon de structurer l’offre pour les entreprises”, poursuit-il.

Mailler l’ensemble du système de gestion de l’entreprise

Concrètement, JD Edwards 5 se composera de sept lignes de produits : gestion intégrée (ERP), chaîne logistique (SCM), relation client (CRM), relation fournisseurs (SRM), analyse de données (BI), commerce électronique (collaboration & intégration) et enfin technologies (Tools). La volonté est clairement affichée : gagner, peu à peu, tout le système de gestion de l’entreprise, depuis la ligne de front (les clients) jusqu’aux bases arrières (la production, les fournisseurs, etc.).Pour y parvenir, et à l’image des man?”uvres d’autres éditeurs comme Peoplesoft ou i2, JD Edwards a procédé à plusieurs rachats ?” notamment dans le domaine du CRM ?” avec l’acquisition l’an dernier de l’éditeur YOUCentric.L’idée de JD Edwards n’est plus de vendre seulement un progiciel, mais de fournir une architecture d’échanges au travers des services Web, une méthode de mise en ?”uvre des projets (One Methodology), avec conseils et informations à l’appui, et enfin des fonctions de gestion pour l’entreprise, sous forme de ” process packages “.En termes de marché, JD Edwards s’estime bien placé, comme l’explique Nick Rawls : “Aujourd’hui, la première attente des entreprises est de survivre en valorisant leur principal actif : leurs clients existants. De fait, ces sociétés se concentrent sur les technologies CRM. Or, en intégrant ERP et CRM, comme nous le faisons, nous supprimons l’essentiel des coûts d’intégration informatique.”Largumentaire commercial peut en effet séduire ses clients et prospects, composés de PME et de grands comptes, sans toutefois se différencier de celui de ses concurrents.Pour conserver, voire accroître ses parts de marché, l’éditeur annonce pour les deux prochaines années plus de nouveautés en matière de marchés verticaux qu’au cours de toute son existence. Ces évolutions passant notamment par des partenariats et de nouvelles acquisitions.

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Laurent Campagnolle