Borland n’entend pas être distancé par ses concurrents sur le marché des applications Internet et multiplie pour cela les innovations autour de XML. Encore à l’état embryonnaire dans la version 4, la gestion du métalangage est pleinement achevée dans JBuilder 5.Le logiciel couvre ainsi la plupart des étapes du développement d’applications multiniveaux de commerce électronique. Ainsi, l’accès aux bases de données s’effectue désormais par l’intermédiaire de composants Java Beans qui génèrent, à partir d’un code Java, des fichiers XML afin de transmettre des données directement à l’interpréteur de la base.Le système permet ainsi de s’affranchir des innombrables interfaces natives de la plupart des SGBD du marché. Il facilite aussi, par l’intermédiaire d’autres modèles de composants, la création des descripteurs de déploiements XML lors de la mise en interfaçe d’EJB avec les serveurs d’applications WebSphere 4 d’IBM, WebLogic 6 de BEA et AppServer de l’éditeur.Dernier avantage, au goût du jour : JBuilder 5 génère automatiquement, selon le même principe technique, l’interface WSDL (Web Services Description Language) qui encapsule et décrit les méthodes de fonctionnement d’un service Web développé en Java.
Mieux gérer les applications embarquées
Les développements, côté client, bénéficient eux aussi de leur lot d’améliorations. Avec ses assistants spécialisés, JBuilder 5 facilite la création de feuilles de styles XSL (eXtensible Stylesheet Language), chargées de la conversion et de la publication des données XML au format HTML ou WML.Toujours cohérent, Borland accompagne en outre la montée en puissance de son logiciel vedette, en fournissant une nouvelle déclinaison, destinée aux grands comptes. La version Studio contient pour ce faire les outils de suivi des versions Rational ClearCase, de Rational Software, et Visual Source Safe, de Microsoft.Enfin, cette nouvelle version améliore aussi la prise en compte du JDK 2, de Java 2 ME (Mobile Edition), destiné aux périphériques mobiles.
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