Java s’impose. En témoigne l’essor des solutions embarquées intégrant J2ME qui permet d’exécuter des applications sur les périphériques mobiles. Que ce soit Motorola, Nokia, Siemens, Research In Motion, Sony, NEC, Matsushita/Panasonic, Mitsubishi, Fujitsu ou Samsung, aucun n’a raté l’occasion d’exposer, lors du CeBIT (à Hanovre la semaine dernière), ses terminaux compatibles Java. Le marché paraît juteux puisque Nokia prévoit de vendre plus de 100 millions de téléphones Java d’ici à 2003. Au Japon, déjà plus de cinq millions de terminaux i-mode incluant Java ont été vendus par NTT DoCoMo.Ce mouvement d’adhésion général à J2ME s’explique par le fait que les applets mobiles démultiplient les applications et consomment peu de ressources. Ils facilitent la mise en forme graphique des informations, utile pour des applications comme les jeux interactifs, le multimédia, la géolocalisation, etc. Les développeurs n’ont plus à réécrire les applications en C++ selon les familles de téléphones portables. Les éditeurs s’engouffrent donc dans la brèche. Par exemple, Borland encourage l’utilisation de JBuilder MobileSet, l’extension de son atelier Java pour le développement de midlets. Sun préconise Forte et propose des plates-formes Palm et Symbian, ce dernier intégrant Java en natif depuis la version 7.
Une cohabitation possible
À en croire le Gartner Group, J2ME sera exploitée dans 70 % des terminaux mobiles d’ici à cinq ans. La bataille risque d’être rude avec Microsoft, dont l’objectif est de placer son OS (Pocket PC 2002/ Smartphone 2002) dans 25 % des terminaux mobiles d’ici trois à cinq ans, soit 100 millions de téléphones. Déjà quelques PDA (iPAQ, Jornada) ?” dotés du système d’exploitation de Microsoft ?” suivent le mouvement et intègrent Java, encore de manière optionnelle. En définitive, la cohabitation sera peut-être inéluctable.
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