Grâce à JDBC (Java DataBase Connectivity), les développeurs Java disposent depuis maintenant longtemps d’une interface de programmation vouée à l’accès aux données d’un SGBD relationnel. En revanche, ils étaient jusqu’ici fort dépourvus dès lors qu’il s’agissait d’interroger une base de données multidimensionnelle.Un défaut qu’a décidé de corriger un groupe de travail mené (dans le cadre du programme Java Community Process) par Hyperion et soutenu notamment par IBM, Oracle et Sun. Il vient en effet de publier la spécification Jolap, (Java Online Analytical Processing) portant sur la définition d’une API standard destinée à la création, au stockage, à l’accès et à la maintenance de données et de métadonnées liées aux serveurs multidimensionnels.Cette interface Java est indépendante de la structure de données sous-jacente, que celle-ci repose sur une base Olap native ou sur un schéma en étoile appliqué à un SGBDR. Jolap n’est pas sans rappeler l’interface MDAPI (Multidimensional API) proposée par l’organisme Olap Council. Mais alors que MDAPI, peu employée, se contente de définir des mécanismes standards de requête (consultation) d’une base Olap, Jolap, conforme à la plate-forme J2EE, inclut d’emblée les fonctions de mise à jour. Aujourd’hui, OLE DB for Olap, signée Microsoft, se révèle être la seule interface susceptible de faire ombrage à Jolap. A sa sortie, en septembre 1997, elle s’était adjugée les faveurs de bon nombre d’éditeurs, dont Business Objects, Cognos, Brio ou encore Sas Institute. Manquait à lappel… Hyperion et Oracle.
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