Les téléphones i-mode de seconde génération commercialisés par NTT DoCoMo permettront la lecture d’appliquettes Java dès le mois de janvier 2001, suivis par ceux de DDI Corp, plus connus sous le nom de KDDI, puis des J-phone de Japan Telecom Co Ltd en milieu d’année.Les téléphones mobiles japonais de deuxième génération ” 2G “, dont le très populaire téléphone i-mode de NTT DoCoMo, proposent déjà toute une série de fonctions sur écran couleur miniature, dont un accès Internet. L’arrivée de classes Java spécifiques vont permettre de gérer des fonctions plus sophistiquées, telles que la sécurité des achats en ligne depuis un téléphone mobile, le chiffrement de cartes de crédit ou les données issues de comptes bancaires. Outre ces nouvelles fonctions, le langage de Sun autorisera l’optimisation des services de téléphones 2G grâce à l’utilisation d’appliquettes chargées de proposer aux clients des menus de configuration évolués.Belle opération pour Java qui s’ouvre d’un coup le parc potentiel des 16,8 millions d’utilisateurs de l’i-mode, acquis au fil de 22 mois d’existence. Une annonce qui pousse certains analystes comme Kate Lye, expert chez UBS Warburg, à penser que 2001 ” va être l’année de Java, davantage que l’année du 3G ” .On ignore pour l’instant si les terminaux 3G, dont la commercialisation au Japon est prévue à partir du second semestre 2001 (18 mois d’avance sur le reste du monde), bénéficieront du même support.Cette annonce s’inscrit dans la logique des grandes manoeuvres amorcées par Sun Microsystems sur le terrain du sans fil. Le fabricant avait en effet indiqué, dès le mois d’octobre, l’ouverture en début d’année prochaine à Stockholm d’un centre d’expertise baptisé Wireless Excellence Center. Objectif ? Fournir des scénarios de déploiement éprouvés pour le sans fil, basés sur les Java Specification Request, des classes Java destinées à permettre l’exécution dappliquettes sur les terminaux GPRS.
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