L’attraction principale du stand Bandai Namco était bien sûr le très attendu Tekken 6, que les fans ont pu découvrir en exclusivité sur Xbox 360 et PS3. Cela fait déjà plus de quatre ans que les premières images de cette Arlésienne de la baston ont été dévoilées au public, et plus d’un an que la version arcade est sortie au Japon. Mais si on en croit l’enthousiasme des joueurs, l’attente a été plus que justifiée, tant par la qualité du titre que par les nombreux ajouts et améliorations promis par la version console.
Au programme, pas moins de six nouveaux personnages extravagants, dont Alisa, la fille-robot du Dr Bosconovitch et Lars, métis suédo-japonais et fils caché de Heihachi. Dans la droite d’une lignée d’une saga connue pour ses excès assumés, Tekken 6 en fait des tonnes, pour la plus grande joie des aficionados. Au programme, des combos plus dévastateurs que jamais, enchaînements aériens improbables et matraquage au sol, accès de rage incontrôlée… L’interaction avec les décors est plus poussée que jamais : rings destructibles, intrusions spectaculaires et souvent d’un public un peu trop impliqué, du grand-guinolesque comme on l’aime. Quelque soit votre personnage d’élection, vous trouverez une tonne d’accessoires et de costumes extravagants à débloquer (dont un costume inédit signé Clamp pour Jin).
Le mode aventure, prolongement du « Tekken Force » du 5e opus, s’annonce beaucoup plus poussé et pertinent : une expérience à la sauce Beat’em All, offrant un développement scénaristique propre à chaque personnage. On pourra y utiliser une multitude d’armes, et une panoplie de coups habilement transposés du mode Arcade. Enfin, Tekken 6 bénéficiera d’un mode de jeu en ligne largement optimisé, permettant d’affronter en toute fluidité des joueurs de tous les horizons. L’espace dédié à Tekken 6 sur le stand Namco était le lieu d’une animation permanente, avec son tonitruant maître de cérémonie, ses duels incessants sur écran géant, et ses nombreux cadeaux à remporter. Ceux qui souhaitaient tester le jeu en toute discrétion pouvaient le faire sur les nombreuses bornes PS3 et 360 mises à leur disposition. Difficile de ne pas succomber devant la splendeur des graphismes, en glorieuse Full HD à 60 images par seconde, avec ses modélisations et textures renversantes, et son éclairage volumétrique à gogo. Un vrai régal pour les yeux… Ou comment cultiver l’impatience des fans, qui devront se ronger le poing jusqu’à la sortie prévue pour cet automne.
Roule ta bille
Face à tant d’extravagance, les autres titres présents se faisaient forcément plus discrets. Mais on aurait tort de négliger le potentiel d’un jeu comme Katamari Forever, dernier opus d’une série au concept absolument génialissime, ce qui lui a valu de remporter de nombreux prix du meilleur game design. Sorte d’hommage aux précédents volets, dont il reprend certains niveaux mythiques assortis de nouveautés.
On y incarne toujours un jeune prince extraterrestre, contraint de recréer les astres célestes en poussant une boule de diamètre croissant qui emporte tout (du chat du voisin au plus haut gratte-ciel de la ville) sur son passage, à condition de procéder rationnellement pour atteindre la masse critique nécessaire. Totalement inclassable, basé tant sur les réflexes que sur la réflexion indispensable pour assurer sa progression, Katamari Forever baigne dans une ambiance de folie épaulée par une bande-son originale et entraînante, hybride d’une foule de genres musicaux. Petit regret : l’absence, difficilement compréhensible, de mode multi en ligne.
Dans un registre, totalement différent, Family Trainer Challenge Extreme permettait aux joueurs de tous âges de s’essayer à diverses épreuves (saut à la corde, cyclisme, etc) très physiques jouables au tapis. Bandai Namco Networks Europe en a également profité pour dévoiler son PAC-MAN : Edition Championnat, qui sera disponible prochaînement sur téléphone mobile.
Le roi de la licence
La fusion entre Namco et Bandai a donné naissance à un géant du jeu vidéo, doublé du mastodonte incontesté de la licence basée sur les franchises les plus populaires du monde de l’animation japonaise. Les fans d’Akira Toriyama pouvaient ainsi découvrir deux nouveaux titres adaptés de sa série-phare. Tout d’abord, Dragon Ball Z Raging Blast sur PS3 et 360, le dernier-né d’une longue série de jeux de baston en cel-shading dans la lignée des Budokai Tenkaichi, sans grandes surprise, donc. Et surtout, Dragon Ball : Revenge of King Piccolo sur Wii, qui retrace les aventures de la première série, le Dragonball des origines.
Lui aussi tout de cel-shading vêtu, il se révèle très fidèle au graphisme tout en rondeurs de cette époque révolue, et mettra en scène une foule de héros de la première heure, comme Tao Pai Pai et son armée du Ruban Rouge, ou les protagonistes de la saga Piccolo. Au progamme, un mode Aventure mêlant plate-forme light et Beat’em All, et un mode VS où l’on pourra prendre le contrôle des personnages principaux. Une sortie, là encore, prévue pour cet automne en France.
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